La Désirade

24/08/14

Ce matin nous nous levons à 5h45 car nous devons être à 7h au port pour prendre le bateau, direction la Désirade (26€/allée-retour et 60€ avec un 4X4 avec chauffeur et le repas de midi au restaurant).
Au final, nous attendrons 1h car le ferry ne partira qu’à 8h. Nous mettons 45 min pour arriver sur cette île, calme et tranquille.

Dès notre arrivée au port Beauséjour, nous louerons un 4X4, enfin une Dacia Duster (35€, 10€ d’essence).

La Désirade fut découverte lors du deuxième voyage de Christophe Colomb, en 1493.  L’île devrait son nom au soulagement des membres de l’équipage apercevant la première terre ferme depuis leur départ des îles Canaries (21 jours). Ils s’écrièrent donc : « Oh île tant désirée … ».
Son point culminant est le Grand-Montagne (276m).
A l’extrême Est, les roches sont les plus anciennes des Petites Antilles.

Nous nous rendons à l’extrême Ouest, à la pointe des Colibris. Sur le chemin, nous verrons un grand nombre d’iguanes, se faire dorer la pilule, jusqu’à ce que Yann s’approche trop près d’eux.

Nous prendrons ensuite la route qui passe dans les montagnes, enfin le sentier. Si vous n’avez pas peur de conduire sur un chemin de terre avec des trous, des montées et de grandes flaques, c’est très joli. On s’est rendu à la Chapelle Notre Dame du Calvaire (construite en 1905), avec sa célèbre table d’orientation. Elle est à 200m d’altitude et c’est la dernière étape du chemin de croix qui, vue la pente et la température ambiante, n’a pas usurpé son nom.

Puis nous nous arrêterons à la centrale des éoliennes, où 6 éoliennes tournent sur ce site. Un autre site (à l’Est) héberge une quinzaine d’éoliennes. Ces éoliennes sont gérées de manière automatique et peuvent être abaissées en cas de cyclone. C’est sur l’île que cette technique a été expérimenté pour la première fois. La production d’électricité des fermes éoliennes de la Désirade est injectée sur le réseau électrique de la Guadeloupe via un câble sous-marin, il n’est pas destinée à la consommation des désiradiens.
Ici, il y a également un magnifique point de vue sur le lagon. Il ne faut absolument pas le rater. Si vous devez prendre un chauffeur, prenez celui qui est blanc. Il est vraiment sympa, il connait plein de chose et renseigne avec une très grande gentillesse.

Le relief ne favorise pas la  condensation de l’eau météoritique. Le sol est aride et l’île battue par les vents, conditions défavorables à l’agriculture.

On peut y voir des cactus « tête-à-l’anglais ».

L’île est approvisionnée en eau potable, par des tuyaux sous-marin, depuis Grande-Terre, depuis 1991. Auparavant, les habitants utilisaient l’eau de pluie récupérée dans des citernes et puisaient de l’eau dans les sources de l’île.

La Désirade fut dévastée par l’ouragan Hugo en 1989 et depuis les dieux de la météo ont épargné la Guadeloupe et ses îles.

Nous avons ensuite visité le cimetière marin, où 2 amers sont présents. Il faut les garder alignés pour rentrer dans le lagon. Certaines tombent nous interpellent.

On est ensuite allé sur les ruines d’une cotonnerie où des iguanes attendaient qu’on les nourrisse.

Nous avons continué sur le phare de la Pointe Doublé, où la vue est très belle.

Et on a fini par l’ancienne station météo. Elle est inutilisée depuis 1983 mais elle va être réhabilitée pour devenir un lieu touristique avec un snack.

Il est maintenant 12h15, c’est l’heure du repas. Le chauffeur nous a conseillé de nous arrêter dans un restaurant de la plage à Fifi (et d’éviter les restaurants de la plage du souffleur) : la Paillotte (40€/2pers : plats, desserts, jus de fruits). Nous avons pris du poulet cajou (noix de cajou concassées et caramélisés) qui était délicieux. Ne pas arriver trop tard ou ne pas commander un plat trop long (langoustes) si vous êtes pressés.

14h15, nous allons nous baigner dans le lagon. L’eau est vraiment très chaude, au moins 30°. C’est très agréable. Derrière vous, vous avez de belles montagnes verdoyantes, ainsi qu’une magnifique plage de sable blanc et leurs cocotiers. Nous voyons également des traces du passage de bébés tortues (certainement) sur le sable.

15h, il est temps de rendre la voiture et de rejoindre le ferry. Il passe juste à côté de la pointe des Châteaux, c’est également super joli vue de la mer.

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Petite Terre

19/08/14

Nous partons de Marie-Galante vers 7h et nous arrivons vers 13h30 à Petite Terre.

Sans doute l’ignorez-vous, mais à une quinzaine de kilomètres de la Guadeloupe, au large de la Pointe des Châteaux, il existe un petit archipel appelé Petite Terre (en contraste avec la grandeur de l’île de la Guadeloupe et surtout Grande-Terre) : Terre-de-Haut (au Nord) et Terre-de-Bas (au Sud), habité uniquement par d’antiques iguanes antillais (9500), d’énormes crabes, des bernards l’hermite et des oiseaux mystérieux. Il y aurait une possibilité de dormir sur Terre-de-Bas, en passant par le garde de la Réserve Naturelle. Ca serait « baba cool » par contre.

Terre-de-bas a été habitée jusqu’en 1972, lorsque que le gardien du phare et sa famille déménagèrent suite à l’automatisation du phare.
C’est le plus vieux phare de la Guadeloupe (35m de haut).

Les deux îles désertes, séparées par un superbe lagon aux eaux turquoise entourées de corail, protègent les poissons et les larves de la houle.
La flore y est très abondante et à titre d’exemple, le gaïac, autrefois utilisé pour la fabrication de boules de billard et de poulies, ou encore l’agave ne fleurissant qu’une fois dans sa vie y sont des espèces protégées. Ainsi, pour des raisons écologiques, pour réguler l’affluence touristique et pour une meilleure conservation de cette faune et de cette flore, les îles de la Petite-Terre sont classées Réserve Naturelle depuis Septembre 1998.
Leurs plages de sable blanc sont les plus préservées des Antilles. L’intérieur des îles est quasi impénétrable. Terre-de-Haut est interdit aux touristes car c’est un lieu de nidification pour oiseaux.
Terre-de-Bas n’a qu’un sentier, qui fait le tour du phare. Le reste du maquis d’épineux et de cactus est accessible qu’aux iguanes, crabes et nanards.
Préservées de toute pollution et de l’agression des hommes, les îles vierges de la Petite Terre sont un paradis d’eau, de soleil et de sable sur l’océan. Elles dépendent de la Désirade et sont sous sa responsabilité.

Pour accéder à ces 2 ilets, il ne faut pas trop de vent (10-15 nœuds) et une faible houle (1m20, 1m40) et surtout faire attention à ne pas avoir de grosse houle de Nord-Est (en début de saison) car elle déferle dans la passe.
Au loin, on ne voit que le phare de Terre-de-Bas, qui est d’ailleurs le plus ancien de la Guadeloupe.
Il faut vraiment s’approcher pour voir apparaître Petite Terre.
Quand nous arrivons, l’Ipad indique une zone à 2m10 de fond (nous avons 1m75 de tirant d’eau) mais nous n’aurons jamais en dessous de 2m50.

Waouhhhhh, c’est magnifique ! L’eau est turquoise et cristalline, elle scintille. On voit vraiment bien le fond car il n’y a pas beaucoup de vent aujourd’hui (10 nœuds).
Nous nous accrochons à une bouée. C’est obligatoire car c’est une réserve marine. Il y a 15 bouées pour les plaisanciers, dans le lagon. Les autres, proche de la plage sont pour les professionnels qui emmènent des touristes, à la journée.
Au cours de nos baignades nous verrons des grosses tortues, dormant ou mangeant, et elles n’étaient pas effrayées. A 1m, elles nous observent avec plus d’attention et si on les touche elles se sauvent 2-3m plus loin et recommencent à manger. Nous verrons également une énorme carangue, un bébé poulpe, que Yann ne manquera d’embêter en le faisant sortir de sa cachette (une coquille de lambi). Nous aurons également la chance de voir 4-5 minuscules tortues, fraichement nées surement au vue de leur taille. Actuellement, c’est la période de ponte des tortues vertes. Elles nagent vraiment très vite. Surement pour rejoindre la haute mer.

20/08/14

Ce matin nous allons tôt à a plage, avant l’arrivée des touristes, et nous aurons la chance de voir des petites requins citrons (60, 90 cm et 1m20). On les appelle ainsi car leur aileron dorsale est de couleur jaune.
Internet nous apprendra également que cette espèce peut mesurer jusqu’à 3m40. Elle peut vivre jusqu’à 25 ans. La femelle requin citron revient à l’endroit où elle est née pour mettre bas (même si elle est à plusieurs milliers de kilomètres), souvent dans la mangrove ou vers des plages de faibles profondeurs, pour que ses petits ne soient pas attaquer par des individus de grandes tailles. Ils se nourrissent principalement de petits poissons mais aussi parfois de mollusques. Nous les verrons ainsi fouiller le sable au bord de la plage, mais ils nous fuient dès qu’on approche.
On devait repartir aujourd’hui mais après vérification de la météo, via notre téléphone satellite, nous pouvons rester une nuit de plus. C’est tellement beau, calme et dépaysant.
On est 3 bateaux ce soir au mouillage. On est retourné sur la plage pour voir les nanards et oiseaux grignoter les restes des touristes et les grilles des barbecues. Elles sont rutilantes. Il faut dire qu’ils prennent leur travail très à cœur et ils se donnent beaucoup de mal pour tout nettoyer !
Par contre, cette petite escapade a failli nous faire disparaitre notre canoë. En effet, un grain est arrivé pendant qu’on était à terre et il s’est envolé. On doit sa survie à un tas de bois qui la retenue ! Ouffff merci gentil tas de bois !

Demain direction Saint-François, en Guadeloupe.

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Marie-Galante

28/07/14

Le réveil sonne à 4h45 mais nous nous lèverons qu’à 5h15.
Après le p’tit déj, nous remplissons les réservoirs d’eau au ponton et on passe dire au revoir à El Souerte.

Hier soir, le bateau Dune est arrivé au mouillage. Dans le magasine Voiles et Voiliers, il y a un article qui parle de leur aventure et notamment de leur départ « à l’arrache ». On est rassuré, il n’y a pas que nous qui avons vécu un départ à la « va-vite ».

Il est 7h30, Yann met l’inter à l’avant et un ris dans la GV.
Pour aller à Marie-Galante, on a le vent en plein dans le nez. Il nous faudra tirer des bords. Au final, Kiss aura parcouru 26,5 miles au lieu des 15 annoncés, en ligne directe.

Nous avons essayé de contacter nos amis à 7,5 miles de Terre-de-Haut, par VHF, mais visiblement ça ne passait pas.

En cours de route, Yann se fera mouillé par un grain mais pas par les vagues, elles sont gentilles et ne mouilleront que l’avant du bateau. Par contre le vent était assez faible (13 nœuds) et avec l’inter on était sous toilé. Yann a donc remis le génois et même dans les « grosses » vagues, Kiss ne s’arrêtait plus, hi haaaaaa, on fonce à plus de 5 nœuds parfois !

Nous jetons l’ancre à 14h30 dans la baie de Saint Louis, par 2m de fond (sable), devant la maison rouge.

Il faut juste faire attention à la bouée « pare battage », avec un bidon noire à côté, car entre elle et la plage il y a un tuyau d’eau et il n’est pas toujours au fond de l’eau. C’est un risque de le prendre dans son hélice.

Il y a une quinzaine de bateaux dans la baie et comme elle est très grande c’est très paisible. C’est vraiment agréable.
Après le repas et le rangement des voiles, Yann ne résistera pas à un « plouf » et à embêter ses amis à écailles !

29/07/14

Marie-Galante fut découverte par Christophe Colomb (encore lui) lors de son troisième voyage aux Antilles. Il donna à cette île le nom de son vaisseau : Maria Galanda.

C’est un oasis de paix. La canne à sucre est la principale production agricole. On distille ici du rhum à haute teneur en alcool : celui du Père Labat, Bellevue et Bielle.

Ce matin on est allé découvrir la ville.
Il n’y a pas beaucoup de touristes, quelques commerces ne sont pas ouverts, c’est la basse saison. Il y a une rue principale, un distributeur, 3 supérettes, une boulangerie, et quelques restaurants/bars. Hors saison, les mini markets sont ouverts que le matin. Quand nous nous sommes décidés à aller à la mielerie à 15h, elle était fermée (9h-14h et 9h-13h le week end et jours fériés). Il y a aussi un panneau marqué vinaigrerie. On verra s’ils fabriquent aussi du vinaigre. Pour les locations de voitures, ils ne sont pas tous ouverts et quand ils le sont, les commerçants sont rarement à leur magasin. Mieux vaut les appeler et quand ils vous disent on sera là de 16h à 17h, comprenez 16h30 à 16h45. C’est les Antilles 😉

Nous finirons la journée par une ballade sur la plage et une glace maison à la coco local (une maminette vend ses glaces dans une petite camionnette au bout de l’embarcadère, 2€ le petit gobelet bien rempli et c’est bien bon !)

On retourne au canoë pour rentrer au bateau et on s’aperçoit que l’intérieur est trempé et que les pagaies (démontables) sont éparpillées dans le bateau. Les enfants n’ont rien trouvé de mieux que de jouer avec. En rentrant au bateau, je demande à Yann si c’est Kiss qui fait ce bruit. Il me répond : « non, ça doit être le jet ski qui passe ». Et bien non, c’est notre canoë qui fui… Demain on le mettra sur la plage histoire de ne pas perdre des bouts de pagaies.

30/07/14

Nous nous présentons à 8h devant le loueur de voiture, et nous aurons les clés de la voiture à 8h10. (35€/jour à Magaloc).

C’est parti pour la découverte de Marie-Galante.
Nous descendons sur la N9 pour visiter la distillerie Poisson, plus connu sous le nom de Rhum du Père Labat (visite et dégustation gratuite, de 8h à 13h).
En 10-15 minutes, nous avons fait le tour de l’usine.
Elle ne fonctionne pas actuellement. A partir de juillet, c’est l’étape de la mise en bouteille. Pour le broyage de la canne à sucre c’est de mars à fin juin. Pour ça aussi on est hors saison ! Leur punch passion est très bon et le rhum 59° il décape bien vos tripes ! C’est quand même trop fort pour moi, nous repartirons avec une bouteille de rhum à 40° (70cl = 5,50€).

Puis nous continuons la route pour voir l’habitation Roussel-Trianon. Ça devait être une grande exploitation. Seuls les bâtiments des écuries sont restés entiers.

Nous nous arrêtons au port de Grand-Bourg. D’ici, partent la plus part des ferries. La ville en elle-même ne nous attire pas plus que ça.

On continue donc notre chemin pour aller à la mare au punch. C’est un petit étang et une fois lu son histoire, on est plus attiré par les habitants de cette mare: poissons et tortues!

Nous prenons ensuite la direction de l’habitation Murat. Ce château est une ferme datant 18è siècle avec des moulins et une raffinerie de sucre les mieux conservées des Antilles.

Nous continuons sur la route longeant le bord de mer et du côté terre les moulins se succèdent. Certains n’ont plus leurs pales ou il manque des pierres et d’autres sont recouverts de lierre et de lianes, les fondants à merveille dans le paysage. La nature a repris ses droits.

On passe ensuite vers la plage de Petite Anse qui est magnifique. Elle est entourée d’une barrière de corail, formant ainsi un magnifique lagon. Les différentes teintes de bleu rendent ce paysage aussi beau que les Grenadines.

Mais le temps se couvre et en arrivant sur Capesterre il pleut fort. Nous décidons donc d’aller visiter la distillerie Bellevue car il est trop tôt pour déjeuner (11h15). La visite est libre et la dégustation gratuite. C’est la première distillerie des Antilles à être « verte » et recyclée tous ses déchets. Je testerai le punch pina colada (rhum, coco, ananas, 6€50) et je repartirai avec une bouteille vu qu’il m’a fait de l’œil 😉

Je voulais voir le moulin Bézard, car il semble bien conservé, et c’est le cas !

Il pleut toujours et nous faisons demi-tour pour aller manger sur Capesterre. On espère avoir du wifi dans un restaurant pour surveiller la dépression tropicale. Il y a quelques jours, elle devait passer, samedi, sur la Martinique (on est mercredi aujourd’hui). Avant-hier, c’était sur Saint-Martin et aujourd’hui c’est sur Antigua. Espérons que demain ce ne sera pas la Guadeloupe… Nous finirons dans un p’tit restau (façade verte et blanche) vers la fin de la rue principale. Une gentille dame nous annonce le menu : poulet gingembre pour nous 2, accompagné de riz et une aubergine farcie aux lardons, un délice. Pour le dessert, c’est crème brûlée passion/coco. On ne sent que la passion mais c’est un régal pour les papilles !

Nous allons ensuite voir le point de vue des Galeries et les grottes Morne Rita. On avoue qu’on ne savait pas trop si c’était bien ça car il n’y a pas vraiment de panneau. On poursuit sur un chemin de terre puis de goudron où on aperçoit plusieurs moulins, c’est fascinant, il y en a partout ! Moulin Gros Morne

Moulin Desruissaux

Moulin Fleurimont

Puis nous allons jusqu’à l’anse à Coq où il faut marcher 1/2h (prendre des baskets, c’est plus pratique pour la dernière portion) pour accéder à un joli panorama et sur la plage.

Nous allons ensuite voir l’anse du souffleur. C’est un grand trou dans la roche où il y a une entrée. C’est joli mais ça doit l’être encore plus quand la mer est forte. Là elle est trop gentille, les vagues rentrent légèrement et ne font que caresser la falaise.

Nous finissons par la ville de Vieux Fort. Il y a 2 belles plages (Vieux-Fort et Moustique). Nous nous sommes également arrêtés vers la location de canoë/pédalo car il y a une passerelle qui avance dans la mangrove, sur 100m. Ca offre une jolie vue sur celle-ci.

Puis nous sommes rentrés sur Saint-Louis.

31/07/14

Aujourd’hui nous sommes allés voir la mielerie de Belle Hôtesse.
Quand on arrive, une dame nous explique qu’ils font du miel mais qu’ils se sont diversifiés aussi. Ils font du vinaigre de miel et du vinaigre de jus de canne, du savon au miel (parfum miel, vanille, passion, citronnelle, coco), du rhum miel, citron (avec du rhum du Père Labat à 59°. Il fait 32° à la fin).
Puis un monsieur prend le relais et nous montre une ruche, où ils ont mis des vitres pour qu’on voit son fonctionnement. Il nous montre ensuite leur usine où il récupère le miel : manuellement ou mécaniquement il enlève la première couche de miel (dur) et ils mettent les panneaux dans une centrifuge qui fera sortir le miel des alvéoles. Le miel reste plusieurs jours encore en cuve pour que la maturation du miel se finisse.
Pour le vinaigre, il macère dans de grande jarre en terre cuite. Il faut 6 mois pour obtenir le produit fini. Leurs savons est à base de bille de savon végétal, d’huile de Karapat, de miel et d’extrait (vanille, coco, citronnelle, passion).

Une abeille vit 3 mois en pleine saison et 6 mois en saison basse.
La reine peut vivre 3 ans. Elle sort une fois de sa ruche pour être fécondée par un male et revient pour procréer et assurer le nouvellement des abeilles de sa ruche et qu’elles soient de plus en plus nombreuses.
La pleine saison est de janvier à fin juillet.
Cette année la récolte de miel a été faible à cause de la sécheresse.
Nous sommes repartis avec du miel et du savon 😉

Avant de partir, nous avions attaché notre canoë à une coque d’hobie cat 16, que nous pensions « abandonnée » car il n’y avait ni mat, ni trampoline. Mais il n’en était rien, son propriétaire essayait de remettre un nouveau trampoline alors que notre canoë le gênait… Mille excuses. Mais il ne nous en a pas voulu et on a du papoter pendant 1h. Visiblement, il vaut mieux éviter de dire qu’on vend notre bateau aux douaniers car on doit payer l’octroi de mer avant de vendre un bateau (en théorie hi hi hi).
Et si on vend son bateau en Guadeloupe, il n’est pas rare de voir toute une famille arrivée, pour visiter le bateau officiellement et pour faire une journée en mer gratuitement officieusement.

Demain direction Point-à-Pitre !

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Les Saintes

15/07/14

Le réveil sonne à 7h et nous partons vers 9h, après avoir dit au revoir au bateau El Souerte qui nous rejoindra jeudi sur Les Saintes.. Nous avons 19 miles à faire avant de rejoindre Terre-de-Haut, aux Saintes. Yann mettra presque tout le génois et 1 ris dans la GV. La météo annonce 15 nœuds de vent (18 dans les rafales) et 1m40/1m50 de vagues. Nous aurons en effet ces prévisions. Yann mettra juste un deuxième ris dans la GV quand on sera dans le canal. Ce fut une traversée vraiment tranquille. On n’avait même pas l’impression d’être dans un canal tellement les vagues étaient gentilles.

On est arrivé vers 13h30 à Terre-de-Haut. Nous nous sommes mis à la bouée la plus proche du dinghy dock.

Cette petite île a des airs de l’île de Porquerolles, en plus exotique.

Pour notre bateau (jusqu’à 8m99), c’est 7€/jour, 40€/semaine ou 80€/mois. (Jusqu’à 11m99 c’est 9€/jour, 50€/semaine, 110€/mois, jusqu’à 14m99 c’est 11€/jour, 60€/semaine, 140€/mois).
Nous sommes allés à terre faire notre entrée.
Il faut aller à l’étage d’un cyber café (9h-12h et 14h-19h du lundi au samedi), où on peut voir une enseigne PMU. C’est une société privée qui gère les bouées et les douanes (canal VHF 8). On remplit par ordinateur le formulaire, qu’on imprime (1€) et la dame ou le monsieur tamponne. Ils ont également une laverie (8€ lavage et séchage machine ou 5€ que le lavage), de l’internet (3€=30 min, 5€=1h, 9€=2h), réception de courrier (gratuit) et on peut acheter des unités d’eau pour remplir ses réservoirs au bout du ponton des ferrys (100L=1€). Il vaut mieux y aller de 7h à 9h, de 11h à 15h et après 18h pour ne pas être gêner par les vagues des navettes et ne pas les gêner dans leurs manœuvres.
Ils sont vraiment très accueillants et gentils. Ça fait plaisir.
La personne qui installe et entretient les mouillages nous montre des photos et vidéos des mouillages et de leurs installations, des poissons et langoustes qui vivent autour et sous les blocs de béton, ainsi que des dauphins qui vivaient dans la baie (Jojo est maintenant dans la baie des Cochons en Guadeloupe) et d’un passage de 7 baleines à proximité des côtes. C’est très joli.

La rue principale est remplie de boutiques de vêtements, de souvenirs, de restaurants/bar. C’est touristique mais comme ça garde une taille modeste. C’est très mignon et calme dès qu’on sort du « centre-ville ». Il y a 2 distributeurs, une poste, 3 superettes (Carrefour Express, Vival, Discount Express, où les prix sont raisonnables), un office du tourisme (8h30-17h30 du lundi au samedi et 8h30-12h le dimanche, en haute saison).

Dans le centre du bourg, on peut voir l’église de l’Assomption (19è et 20è siècles). La paroisse a donné à ce monument historique un nom de baptême célébrant la victoire française du 15 août 1666 contre les Anglais (date annuelle de la fête patronale). Le clocher a été détruit suite au séisme de 2004, mais il a été reconstruit à l’identique à celui d’origine.

Les cases créoles du bourg sont un héritage du passé. Ces constructions en bois aux couleurs chaudes, souvent parées de belles frises, valent à elles seules une promenade dans les ruelles du bourg. Les habitants apportent beaucoup de soin à leurs maisons et jardins, donnant une unité architecturale remarquable à cette île. Du port, on voit la Maison bateau, en forme de proue de Navire, qui a été construite en 1942 par un photographe Guadeloupéen. Elle a été léguée à la commune sous condition de demeurer la résidence d’un médecin. Cette maison a longtemps été saluée par des navires militaires entrant dans la baie.
La poupe du même navire se situe à droite du débarcadère.

Le Fort Napoléon (1844 à 1867) a été érigé sur le modèle des fortifications Vauban sur les ruines du Fort Louis, ordonné par Louis XVI en 1777. Il a été rebaptisé Fort Napoléon en 1805. Ce monument historique accueille un musée des arts et traditions retraçant l’histoire et la culture des Saintes et un jardin exotique, ouvert que le matin.

16/07/14                                                                                                         

Les Saintes est la 3è baie la plus baie du monde (après Rio de Janeiro, Brésil et  Along, Vietnam).
Elles sont composées de 2 îles principales : Terre-de-Haut (1800 habitants, 4,7 Km²) et Terre-de-Bas (1200 habitants) et 7 îlets : Cabrit, Grand-Îlet, la Coche, les Augustins, la Redonde, le Pâté, les Roches Percées. Ces îles ont été découvertes par Christophe Colomb à la Toussaint 1493. Elles étaient aussi un lieu stratégique lors des batailles entre Français et Anglais pour la conquête des Antilles.

Aujourd’hui, nous avons décidé de visiter Terre-de-Bas.
Nous sommes d’abord allés au mouillage dans l’anse Fideling. Le fond est de sable. On a jeté l’ancre dans 6m de fond dès qu’on a vu une tache plus claire, ce qui signifie que c’est du sable. La baie est très mignonne et paisible. Yann a fait du snorkeling mais ce n’était pas grandiose, juste quelques poissons et 2 murènes dont l’une d’elle lui a fait peur. Elle est sortie rapidement d’un lambi (gros coquillage) quand il a voulu le retourner pour l’embêter ! C’est l’arroseur arrosé, dit le proverbe.
On a vu aussi un gros poisson ballon qui nous tournait autour, il était tout gonflé.
Ce mouillage est rouleur en cette saison mais plus agréable en janvier/mars. Certains bateaux viennent se mettre au mouillage ici, et vont à pied au village à côté pour manger au restaurant. Ils ne sont pas très modernes niveau déco, mais la qualité de la nourriture est excellente et visiblement, l’addition n’est pas très élevée. On nous a d’ailleurs recommandé de s’adresser à Eugénette qui prépare de bons poissons coffres. La côte sud/ouest de Terre-de-Bas est très jolie. Il y a de jolies petites criques (Petites Anses et Anse à Dos), sans houle, mais pas d’ancrage possible, d’après les cartes. Dans l’anse Pajot, on peut mouiller visiblement, mais le clapot est vraiment trop inconfortable pour y rester ce jour. On pense que les autres jours ça doit être également rouleur.

Nous irons passer la nuit à l’anse à Cointe, au pied du pain de sucre. Les bouées ne sont pas encore installées, il faut mettre son ancre. Une dizaine de bouées doivent être posées dans les mois à venir. A la nuit tombée, au loin, on voit toutes les lumières de la Guadeloupe. C’est vraiment joli.

17/07/14

La nuit a été très calme. Le célèbre rocher de coulées de basalte est entouré d’eaux cristallines et turquoise. Les fonds ne sont pas exceptionnellement beaux mais on peut y voir des poissons de toutes tailles et couleurs, des sèches.
A terre, certains cactus peuvent atteindre plusieurs mètres.
En début d’après-midi nous retournons sur Terre-de-Haut, pour rejoindre le bateau El Souerte qui vient d’arriver de Dominique.

18/07/14

La nuit a été chaotique et courte. Ce matin j’ai des petits yeux et quelques heures de sommeil en retard. En gros, par ordre chronologique : grosse pluie, plus de vent, ce qui faisait taper la bouée et l’anneau de métal sur le haut de la bouée, contre la coque
Yann a du se lever à 3 reprises pour essayer de faire quelque chose, sans grand succès… On priait pour que le vent revienne et nous éloigne de cette « vilaine » bouée. Et re pluie, obligeant à fermer les hublots donc on avait très chaud, impossible de s’endormir.

Cet après-midi, nous sommes allés recharger nos bouteilles de gaz à la quincaillerie, sous le discount market. Elles sont pleines mais notre porte-monnaie est vide : 53€ les 2 bouteilles de butagaz 2,7 Kg.

19/07/14

Cette nuit a été tranquille, youpiiiiii.

Ce matin nous sommes allés voir les ruines d’un fortin (petit fort, de taille juste suffisante pour abriter quelques hommes, construit en un point stratégique) dans l’anse du Fond-du-Curé, où quelques chèvres tondent l’herbe.

20/07/14

Aujourd’hui c’est journée pique-nique sur l’îlet à Cabrit. Nous sommes partis à la découverte de l’île.
Il reste les ruines du fort Joséphine où quelques chèvres ont élu domicile. Il y a aussi des ruines d’un complexe hôtelier. Il n’a jamais été fini car le propriétaire est décédé. Un local nous a appris qu’il n’y avait plus le potier sur cet îlet. Il a été expulsé de l’îlet car il y a eu une altercation entre lui et des touristes trop bruyants au mouillage. Il est maintenant sur Terre-de-Bas mais il n’exerce plus visiblement. On peut encore voir là où il travaillait, il reste des poteries et des masques faits par les enfants.
Cet îlet est mignon mais venir en semaine est un meilleur plan si on veut être plus tranquille.

21/07/14

RAS, journée « glandouille », c’est cool aussi 😉

22/07/14

Ce matin nous sommes allés nous promener. On a d’abord été jusqu’à la baie Marigot puis nous avons suivi le chemin du littoral pour aller jusqu’à la baie de Pompierre. C’est très joli. Il y a plein de tables/bancs pour pique-niquer et la baie est très abritée. Nous rentrerons par la route, c’est plus rapide, moins pentu, bref c’est cool !

23/07/14

Ca caille les amis ? Et non je ne vous demande pas si vous avez froid, mais si vous allez bien (ça caille = ça va).
Ce matin le vent souffle un peu plus, 18-20 nœuds. Nous nous faisons emmener à terre par l’annexe d’El Souerte puis nous allons visiter le Fort Napoléon. 4€/adulte, 2€50/enfant (du 15 juillet au 30 aout, sinon c’est 5€/adulte).
Fort Napoléon a été construit de 1844 à 1867. C’est un ouvrage militaire à la Vauban (célèbre architecte) Nous avons fait le tour du fort, à travers un jardin exotique : aloès vera, agaves, yuccas, frangipaniers, cactus… en attendant le début d’une visite guidée. C’est intéressant comme visite et la guide était sympa, avec son accent antillais. Il y a une zone à iguanes. Elle n’est pas entretenue et il faut ouvrir l’œil, ils se cachent très bien sous les arbres, se fondant dans le décor tels des caméléons.

En arrivant au village, nous nous sommes arrêtés pour aller manger au restaurant, Le Génois. Yann a pris du poulet boucané sauce chien (14€), plat typique des Antilles françaises. On a pu tester comme ça et on a aimé. Dommage qu’il soit servi qu’avec des frites, Yann aurait préféré avoir un accompagnement plus diversifié (riz, banane plantain, manioc…). Ma salade de chèvre chaud au miel était bonne (12€).

24/07/14

Yann et Gaël, d’El Souerte, ont péché un tazard macro en laissant trainer une ligne quand ils ont fait du dériveur. Ne sachant pas s’il pouvait être porteur de la ciguatera, ils ont demandé conseil à un pêcheur local qui leur a dit qu’il n’y avait aucun problème. Mais que si ça gratte quand on le prépare, il vaut mieux le rejeter. Les locaux mettent le foie du poisson vers des fourmis et si elles n’y touchent pas, c’est qu’il est contaminé par les toxines. Pas bêtes ces petites bêtes !

25/07/14

Nous voulons aller en haut du Chameau (point culminant de l’île, 309 mètres), qui offre une vue panoramique sur les Saintes, Marie-Galante, la Guadeloupe, la Dominique et la Martinique quand la nébulosité est très faible.
Au sommet, il y a une tour militaire et la vue est belle.
Il faut compter 2h, aller-retour, nous annonce le livre (avec une route bétonnée puis un sentier pour accéder à la tour). Nous mettrons le double mais nous avons pris notre temps et pour le retour nous sommes descendus par le sentier pédestre pour ne pas faire le même trajet. Il descend bien, surtout quand il pleut ça descend encore plus vite 😉
Nous sommes arrivés à la plage de Crewen, qui est belle et sauvage. Puis nous sommes rentrés par le Bois Joli et le Pain de Sucre.

Ce soir c’est tazard macro au barbecue. Vu que je n’en mange pas, je serai le témoin si les autres tombent malades !
Rassurez-vous, tout le monde va bien après digestion de la bête.

Joyeux 30 ans à ma sister aussi 😉
Et oui t’es vieille maintenant Hi hi hi

26/07/14

Après vérification de la météo, nous ne partirons pas demain mais lundi pour Marie-Galante. Il y aura moins de vagues, 1m30 au lieu de 1m90/1m60 et le vent annoncé est de 13-14 nœuds.
Nous avons fait quelques courses car les produits sur Marie-Galante sont plus chers. Nous avons noté les bons coins à visiter, qu’El Souerte nous recommandait car ils ont déjà fait escale sur cette île.

Catégories : Les Saintes, Voyage | 8 Commentaires

Dominique

29/06/14

Nous nous sommes levés vers à 5h30.
Nous sommes partis vers 7h30, après un p’tit déj avec des pancakes, direction la Dominique.
Yann a mis la GV avec 2 ris et le génois. Sous le vent de la Martinique on avait très peu de vent.
Dans le canal, et bien c’est un canal, vent et vagues sont bien présents (20 nœuds établis, rafales a 25, et 2m de vagues courtes et parfois déferlantes). Les vagues étant travers au bateau, Kiss n’est pas ralenti à chaque vague et garde sa vitesse (5,7 nœuds de moyenne). Juste en arrivant au sud de la Dominique, de puissantes rafales viennent nous chahutés : 33,4 nœuds et nous feront une pointe à 8,2noeuds. Ce n’est pas notre record (9,2 pendant la transat).

Petit aparté de la skipette.

Lors de cette navigation, je me suis posée cette question : où puis-je me mettre dans le cockpit, sans gêner le capitaine pendant les traversées ?
Alors, pas à l’arrière du bateau, car Yann y jette sa ligne de pêche et ça mouille souvent, ni sur le banc, sous le vent, car Yann y manœuvre. Il règle le génois ici.
Je ne peux pas non plus me mettre sur le banc au vent, car c’est la place du capitaine pour qu’il puisse barrer. Et pour finir vers le banc, avant la descente de l’escalier, il y a le palan de la grande voile qui risque à tout moment de m’écraser un orteil ou de me scalper la cuisse…. J’ai eu la réponse à ma question, qui sortait de la bouche du capitaine : « Là où tu gènes le moins c’est quand tu restes dans le bateau… »
Ouais, enfin il fait chaud dans le bateau. Il n’y a pas d’air qui circule car les hublots sont fermés. Yann est resté muet (comme une carpe) Hi hi hi
Je me suis alors posée la question : vais-je être gentille et docile et rester dans le bateau pendant les nav’ ?
Ma réponse : non, si on veut être femme de marin, il faut être polyvalente… et accepter de s’entendre dire tous les quarts d’heure : « je vais virer, pousse toi » ou « mets-toi ailleurs, je vais mettre ma ligne de pêche à l’eau ».

Fin de l’aparté.

Nous arrivons à Roseau à 14h30.
Il faut se mettre à une bouée car les fonds sont de cailloux au bord et après les fonds descendent très rapidement, voir à pique ! Un boy boat nous accroche à une de ses bouées, devant son ponton. Parfait, on a seulement 15m à faire. Si on reste 4 nuits c’est 20$ EC/nuit au lieu de 25. Nous resterons donc 4 nuits.
Nous allons ensuite faire la clearance au port. Il nous faut marcher 1/2h avant. Si on avait une annexe à moteur, on aurait pu se mettre au ponton en ville.
Si vous avez des petites bouteilles de Butagaz, c’est juste ici que vous pourrez les recharger.
Pour accéder aux customs, il faut passer la grande porte noire, à côté du quai des navettes/ferries. Nous sommes en over time, nous payerons 35$ EC, normalement c’est 10$ EC. Il nous faudra revenir pour obtenir un permis de navigation, quand on saura à quelle date on part pour Portsmouth, pour avoir le droit de naviguer, 24h, sur le territoire de la Dominique.

30/06/14

La Dominique doit son nom au jour où elle a été découverte par Christophe Colomb (Dominica).
Son drapeau arbore un joli perroquet, le Sisserou.

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Aujourd’hui, nous irons seulement en ville faire un tour pour la découvrir, aller à l’office du tourisme, qui nous a très bien renseigné : ne pas prendre un taxi pour aller à Trafalgar Falls. Des bus vont jusqu’à ces cascades.
Il faut juste rentrer avant 16h car après, plus de bus. Mais pour aller au Carib Village, il vaut mieux prendre un taxi car il n’y a pas vraiment de bus qui y vont. Toute la côte ouest est desservie par les bus mais pour aller à l’intérieur des terres c’est moins évident. C’est taxi mais c’est cher, ou location de voiture (30€/jour) mais conduire à gauche et volant à droite, pas évident.

Sur la Soufrière, il y a Champagne Bay où une fois qu’on s’est équipé de son masque et tuba (même pas besoin de palmes visiblement car tout proche) on voit des bulles remontées à la surface, d’où son nom.
Si vous avez le pass pour faire plusieurs activités, il y a les ‘sulphurs springs’ (source d’eau chaude).

01/07/14

Nous sommes partis vers 9h du bateau pour prendre un bus (tout au fond de la rue King George V) en direction de Trafalgar Falls. Nous avons attendu 30 min que le bus se remplisse un peu et on a mis 20 min pour arriver à l’entrée des cascades. On pouvait soit prendre l’entrée simple (13$ EC), soit le pass valable une semaine pour une quinzaine d’activités. On a décidé de prendre le pass (32,04$ EC/pers).

Après 10 minutes de marche, on arrive sous une petite cabane qui donne vue sur Papa et Maman. La cascade Papa provient d’un cratère et Maman d’une rivière. Nous continuons notre chemin et nous tombons sur des sources d’eaux chaudes. Yann ne résiste pas à s’y baigner. Il me vante les mérites de ces sources : on a toujours pieds, c’est tout chaud, c’est agréable. On ne voit pas le fond car l’eau est trouble, à cause du souffre et des minéraux. Puis après tout je me dis que s’il’ y avait une bête dedans elle serait cuite ! Allez zou, dans l’eau et c’est vrai, c’est très agréable ! Nous nous rhabillons et allons plus loin, les touristes commencent à arriver. Nous arrivons vers la source d’eau froide, mais cette fois seul Yann se baignera. C’est vraiment magnifique, reposant. On y resterait toute la journée sans problème.

Nous redescendons pour rejoindre Papillote. C’est un établissement qui fait, bar, restaurant, hôtel, spa, avec un petit jardin où on peut se promener (il faut juste laisser quelque chose pour l’entretien du jardin). Pour le spa, c’est 10$ EC/pers pour 1h ou 20$ EC/pers pour une durée illimitée.

On décide d’aller au village d’à côté : Wotten Waven et au spa Screws (25$ EC/pers).
Il nous faudra 1h pour y aller à pied (aucun bus de passe par là) et il faut s’assurer que le premier pont n’est pas inondé par la rivière. Il y a 2 autres spas dans le village. Screws est le premier et le plus connu. Celui du milieu est un peu moins cher (d’après des touristes rencontrés au Screws), et le plus éloigné est à 26$ EC/pers et chacun a son charme visiblement. Ce spa est vraiment agréable, un décor de verdure, une musique reggae en fond. Nous passons du bain chaud au très très chaud (on ne peut y rentrer directement, il faut passer par le bain chaud) puis le bain froid. Et revenir au bain chaud est un vrai régal. On en ressort tout relax et zen. Et surprise, avant de partir un plateau de fruits nous est offert (ananas, pastèque, noix de coco, banane, orange), c’est frais et ça comble notre petit creux !
Il est 17h30 quand on repart et la nuit va tomber… Pas de bus, pas de voiture… On part à pied. Une première voiture nous emmène en haut de la colline, avant de rejoindre la route principale. Puis nous marchons 30 minutes, avant qu’une deuxième nous ramène à Roseau.
Ouf ! La nuit tombe et nous rentrons au bateau dans le noir.

02/07/14

Ce matin nous irons aux customs pour avoir l’autorisation de naviguer jusqu’à Portsmouth, valable 24h.

Nous cherchons toujours une caméra waterproof et du sirop de canne, mais nous rentrons bredouille pour les 2, sous une bonne averse.

Après-midi tranquille au bateau. Je suis exténuée et j’ai mal aux jambes (de notre journée d’hier). Si en plus j’avais de la fièvre, je me serais inquiétée d’avoir attrapé le chikungunya ! Maintenant dès qu’on tue un moustique on regarde si c’est un tigre!

Demain direction le nord de l’île, Portsmouth.

03/07/14

Nous mettons les voiles de Roseau à Portsmouth vers 8h30.
Si nous sommes au moteur au début, avec toute la GV et le génois, nous l’arrêterons vite car nous filons à 6 nœuds sans problème.
Yann lance sa ligne à l’eau. Il espère encore pêché autre chose que des algues. Mais vu notre (fulgurante) vitesse, petit leurre fait des sauts hors de l’eau ! Ce n’est pas gagné pour pécher notre repas de midi.
Vers 11h30, nous avons une légère accalmie, nous obligeant même à remettre le moteur, avant que le vent ne monte vers les 28 nœuds. Kiss part au lof, obligeant Yann à prendre 2 ris dans la GV et à réduire le génois. La baie de Prince Rupert est balayée par de fortes rafales. Yann réduira encore le génois avant qu’on affale les voiles et qu’on lance le moteur pour se mettre à l’ancre, dans 6m de fond. Au bord ça semble être du sable (noir). Les bateaux peuvent également se mettre à la bouée (25$ EC/nuit).

Notre arrivée à Portsmouth est aussi le moment de retrouver l’équipage d’El Souerte. On les avait rencontré à Port Camargue lors de l’achat de Kiss, il y a maintenant 2 ans et 2 mois. Ils nous ont gentiment prêté un vélo pour que Yann aille aux Customs. Il a rempli la même feuille d’équipage qu’à Roseau, alors qu’on avait une copie. Le douanier l’a montré à son chef, tamponné et on a payé 2$ EC, pour la feuille et le stylo on suppose (ouvert lundi : 8h-16h et mar au ven : 8h-15h).

Nous finirons cette journée a la plage avec l’équipage d’El Souerte , ça rafraichit c’est parfait !

04/07/14

Ce matin l’équipage d’El Souerte est passé me chercher en annexe sur Kiss, direction le ‘centre ville’ de Portsmouth pour faire quelques provisions. Dans l’ensemble, les fruits et légumes ne sont pas très chers, il faut juste ne pas se faire prendre pour des américains et le sachet de fruits/légumes est souvent à 2-3$ EC et pas 5$ EC, ananas à 7-8$ EC.

J’ai laissé Yann au bateau. Il cuisine un pain et une tarte au citron pour le repas de midi, que nous prendrons à bord d’El Souerte. Ils nous feront goutter le fruit de l’arbre à pain, en gratin avec ciboule, lardons. Un régal ! Ici ce légume pousse très bien de partout. Il est donc souvent cuisiné à la place des pommes de terre, dans les gâteaux également. Nous passerons le reste de l’après-midi à bord de leur bateau, à papoter, et jouer au tarot.

05/07/14

Ce matin nous allons au marché. Il y a une partie non-couverte, dans la rue et une couverte sous un abri. Dans la rue, les prix sont en général plus chers. J’ai surtout bien repéré la marchande qui m’a prise pour une américaine : 3 carottes 5$ EC… Nous voulions changer 2 de nos bouteilles de Butagaz (2,7 kg), mais il faut aller sur Roseau pour en avoir, il n’y a rien sur Portsmouth (enfin si des grandes de 13 kg).

On voulait aller au Fort Shirley mais cet après-midi il n’a cessé de pleuvoir par intermittence, nous obligeant à faire une danse endiablée : fermer les hublots et les ouvrir, ahhhhhh !

Nous finirons sur El Souerte où les parties de tarots s’enchainent entre complots, tricherie, coups bas, alliances diaboliques et fous rires bien sûr, autour d’un thé et de petits gâteaux 😉

06/07/14

8h : le boy boat Alexis est venu nous chercher au bateau pour nous emmener faire un tour sur la rivière indienne. Il a duré 2h et nous a couté 50$ EC/pers, sachant qu’il faut payer une entrée en plus (13$ EC/pers), sauf si on a le pass pour plusieurs activités. Nous étions avec un autre couple, des américains.
C’est une réserve naturelle, il est donc interdit de la parcourir au moteur, rames obligatoires. C’est très joli et verdoyant.
Ici fut tourné une scène de pirate des Caraïbes.
Nous parcourrons ensuite la rivière où oiseaux, poissons, crabes sont les animaux incontournable au bord. Nous nous arrêtons ensuite à un petit bar (fermé car on est en basse saison) au milieu de la mangrove/forêt.
C’est vraiment reposant et magnifique.

07/07/14

Alexis le boy boat est venu nous chercher vers 8h, ainsi que l’équipage d’El Souerte. (300$ EC/bateau). Son chauffeur doit nous emmener au Carib Territory.
Nous nous sommes d’abords arrêter au Rocher Rouge (5 $EC/pers). C’est très joli. Nous repartirons avec plein de mangues, miam ! Le guide nous emmènera aussi voir un local (français) qui fabrique son chocolat et ses glaces. Après une dégustation de chocolat, 15$ EC/tablette (lait, menthe, café, gingembre, épices…) et de glaces à la mangue (5$ EC/pot) nous repartons avec pleins de goyaves et de caramboles, re miam !
Nous passerons vers Vieille case (scène de la vieille église), Hampstead Bay (scène du combat de la roue à eau) et Londonderry Bay (scène de chasse) où Pirate des Caraïbes a été tourné.
Nous nous arrêtons également vers les ruines d’une ancienne sucrerie et d’une ancienne prison où ils stockaient les esclaves avant de les transférer ailleurs.
De l’autre côté de la rue, il y avait une plantation de cocotiers et une fabrique qui récupère le copra (partie blanche de la coco). Ca sent très bon à l’intérieur.
Cette usine a cessé son activité pendant le tournage de Pirate des Caraïbes et depuis elle reprend, mais tout doucement.

Nous arrivons vers midi sur territoire des Indiens Caraïbes. On peut aller visiter une reconstitution de leur village, mais il faut débourser 10$ US/pers. C’est un peu cher quand même… Nous irons manger vers 12h30 dans un restaurant que notre chauffeur connait. Le cadre est très joli. Nous prendrons un jus de fruits (passion ou pomme, 8$ EC environ) et un plat (28$ EC, poulet curry, poulet sauce marron, très bonne, ou poisson accompagnés de banane rouge, banane plantain, lentilles, fruit de l’arbre à pain, igname, riz, choux). Le repas n’était pas donné mais bon. Et on a moyennement apprécié qu’au moment de payer le chauffeur s’éclipse. On allait proposer de l’inviter, là on n’a pas eu le choix.

Nous irons ensuite à Emeraud Pool (13$ EC/pers, sauf si on a le pass). C’est une cascade (d’eau froide) à laquelle on accède après 15 min de marche. Il y a un petit bassin pour se baigner. L’eau n’est pas aussi verte que sur les photos…
Yann sautera sans hésiter, moi avec plus de retenu, je me mouillerai jusqu’au genou. Il faut dire qu’il y a des nuages et dans la forêt l’air est frais. Une fois rhabillés, du monde arrive, nous nous éclipsons pour laisser la place.

Nous rentrons en passant par la rivière Layou. L’eau est très claire et potable. Plus bas, elle est chargée de sable et envoyée pour la fabrication du ciment. Il y a également des exploitations de roches et de sables.

Nous revenons bien fatigués de cette ballade, content d’avoir pu visiter toute cette fatigué mais le porte-monnaie bien vide… On ne pensait pas payer autant d’à côté.

08/07/14

La journée s’écoule tranquillement. On ne sait pas encore si on part demain… A voir.

Vers 8h30, le boy boat Alexis est passé chercher le linge (8$ EC/kilo). Ce n’est pas donné mais je vais enfin dormir dans des draps propres et avoir des serviettes de bain pas trop humides (à cause de l’eau de mer). Ça me manque, je dois bien l’avouer de pouvoir laver draps, taie d’oreiller, serviettes quand cela me plait. C’est parfois des plaisirs simples voire basiques qui manquent le plus.
Nous récupérons le linge vers 17h, très propre, très blanc et sec, car souvent je dois finir de sécher les affaires dans le bateau afin que les vêtements ne gardent l’humidité avant que je ne les enferme dans les sacs sous vides.

El Souerte propose de m’emmener en ville. J’en profiterai pour acheter un fruit de l’arbre à pain (3$ EC), 2 avocats (3$ EC la pièce), et ramener une mangue trouvée par terre. D’ailleurs, on trouve, dans toutes les Antilles, plein d’arbres de ce légume (fruit de l’arbre à pain) car les esclaves étaient nourris avec. Ils poussent partout, produisent beaucoup et ils tiennent bien au ventre !

On peut faire de l’eau, à Portsmouth, en s’accrochant à une bouée (2 bidons blancs) et en branchant son tuyau d’eau à un robinet, sur une autre bouée (ronde, avec un filet). C’est un forfait : 6€ pour 100 ou 1000L .

Pour les poubelles, soit vous la donner à un boy boat, qui vous en coutera 5$ EC, soit vous l’emmenez vous-même à la Rivière Indienne. Derrière la maison, il y a une grande poubelle carré en bois et « Sami », le responsable poubelle vous demandera de donner un petit quelque chose. Au quai des pêcheurs, vous ne pourrez la mettre si vous n’êtes pas un local, sous peine de vous le faire remarquer.

09/07/14

Aujourd’hui nous sommes allés faire des courses. Nous sommes allés jusqu’au grand supermarché de Granvilla (IGA). Il faut aller en direction des customs et prendre la route qui monte sur la gauche. Il nous a fallu 1h pour y aller, donc le retour se fera en bus (1,50$ EC/pers). Les produits ne sont pas forcément moins chers mais il y a plus de choix.

Après mangé, Yann aura la gentillesse de plonger pour chercher mes lunettes de soleil qui sont tombés à l’eau hier soir. Nous finirons l’après-midi à bord d’El Souerte.

10/07/14

Ce matin Yann a voulu cuisiner du fruit de l’arbre à pain, mais il était tout mou… Il a choisi l’option retourné en acheter un au marché mais il n’y en avait pas, de cru, car ils en faisaient cuir au barbecue. Une fois grillé il faut enlever la peau et l’intérieur est cuit. Retour au bateau avec des patates douces.

Aujourd’hui, le vent est bien présent (20 établi, rafales à 25) et sa copine la pluie aussi, entre 2 rayons de soleil 😉 Le vent doit se maintenir fort jusqu’à samedi matin puis il diminue progressivement. On pense partir lundi ou mardi sur les îles des Saintes.

11/07/14

Ce matin nous sommes allés aux customs (douanes) pour prolonger notre séjour. On ne peut rester que 15 jours en Dominique. Si on veut passer plus de temps sur cette île, il faut faire une demande d’extension. Pour Kiss, elle serait de 2 jours et le douanier nous a dit que pour 2 jours ce n’était pas nécessaire. On aura fait une petite promenade comme ça 😉

Le vent est bien calme, ça fait du bien, mais de la houle entre parfois dans la baie car elle est de 2m50 à 3m du côté Atlantique.

12/07/14

9h : le bateau El Souerte nous demande, par VHF (une sorte de talkie-walkie), si on veut venir avec eux au marché. Allez, c’est parti pour la chasse au trésor des fruits et légumes ! Nous faisons quelques provisions, en prévision de notre départ mardi pour Les Saintes, car les prix flambent un peu en Guadeloupe. Notre butin est très intéressant et copieux. Ananas, bâton de canne à sucre (à sucer pour extraire le jus et rejeter la fibre), caramboles, citrons verts, corossol, fruits de la passion, mangues, carottes, pommes de terre, piments doux, poivrons + œufs, lait, eau, pain, gâteaux…

De retour sur Kiss, un bateau de pêcheurs passe et Yann ne résiste pas à s’acheter une petite langouste (20$ EC = 5€40). Il la dégustera à midi et ça sera wrap maison aux légumes pour moi, miam !

13/07/14

En ce jour, nous fêtons nos noces de coton ! Joyeux 1 an de mariage 😉
Le champagne est au frais et il n’attend plus que nous !

Cette première année de mariage est également notre voyage de noce.
Personne n’a été jeté par dessus bord donc on a signé pour un nouveau contrat.
RDV dans un an!

14/07/14

Aujourd’hui nous faisons les grosses courses au supermarché IGA avant d’aller aux Saintes. Nous avons également fait notre sortie du territoire aux customs. Et nous avons mangé à la cafétéria du IGA pour l’anniversaire d’Océane, la cadette de l’équipage d’El Souerte.

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Martinique

13/06/14

Nous nous levons vers 5h15 pour partir vers 6h30.
On commence à avoir l’habitude et on est mieux rôdé, on part de plus en plus tôt.
La traversée est plus calme que la précédente. Nous mettrons la GV avec un ris et l’inter. Kiss file tout seul, parfois secoué par de belles rafales, mais il n’est pas arrêté par les vagues.
On aperçoit la Martinique, coollllll!
Nous passons devant Sainte Anne puis on remonte la longue baie du Marin, son canal, où on peut voir des trous à cyclones, qui sont déjà bien remplis de bateaux.

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Et sur la droite il y a plein de flamboyants, avec des tables pour pique niquer.

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Puis on aperçoit une forêt de mats (et nous sommes hors saison encore !).

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C’est sûr on est bien dans la plus grande marina des Antilles (750 places dans la marina, 100 bouées d’amarrage et derrière une large zone pour se mettre à l’ancre).

On appelle sur le canal 9 pour demander une place. Une personne nous demandera d’attendre 1/2h. Nous nous mettons sur une bouée et elle nous appellera quelques minutes après.
Nous payerons 18€/nuit à la marina, électricité comprise.
Les douches/WC sont propres, avec badge et ouvert que de 6h30 à 19h30.
Le wifi est payant.
L’entrée sur le territoire se fait à la capitainerie du Marin. Des ordinateurs sont à disposition pour faire la clearance, puis vous imprimez votre feuille, faite tamponner par la dame et vous payez 5€.
Le Marin dispose de grands supermarchés (Leader Price, moins cher que Simply Market), plusieurs magasins d’accastillage bien achalandés, des artisans pour l’inox, les voiles etc et d’une zone avec plein de magasins.
Le marin n’est pas très desservi par les Taxis Co (T.C : moins cher que les taxis) d’après les habitants. Pourtant on voit des T.C marqué le Marin mais on n’a pas trouvé où ils se prenaient, hi hi hi !

Nous laissons Kiss à la Marina pour le week-end.
Il est 17h30 et nous devons rejoindre des amis (Annick et Romain) à l’aéroport, Le Lamentin. Nous faisons du stop et on a eu la chance de trouver car après 17h, les Martiniquais prennent rarement des auto-stoppeurs.
D’ailleurs, ici, il ne faut pas lever le pouce mais l’index.
Deux voitures nous prendront en stop. La première nous emmènera à Rivière salée et le second jusqu’à l’aéroport, même si c’est plus loin que là où il devait aller. Merci beaucoup Monsieur !
Annick et Romain viennent nous chercher et nous allons au restaurant, Le Babaorum, à Fort-de-France. On rejoint 5 amis à eux. On s’est installé sur la terrasse à l’arrière, entourée d’une luxuriante végétation, ambiance zen.
On a passé une bonne soirée et en plus le repas était bon.

14/06/14

Nous avons passé notre première nuit dans un vrai lit, un grand lit, sur la terre ferme, depuis 7 mois. Et j’avoue que c’est sympa de ne pas entendre sa moitié vous dire : « laisse-moi de la place » ou « retourne de ton côté » !
Après le p’tit déj, nous allons visiter l’Habitation Clément, ouvert tous les jours de 9h à 18h, audioguide gratuit, 12€/pers.

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Au cœur d’une propriété agricole de 160 ha,

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on découvre le monde créole à travers la maison des propriétaires

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et ses dépendances : sa cuisine, son écurie,

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une case reconvertit en salle d’exposition d’art contemporain, La case à Léo,

une autre pour accueillir des hommes politiques,

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son ancienne distillerie, ses chais de vieillissement et un parc botanique (avec 300 espèces végétales et une palmeraie).

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Coques ouvertes d’un sablier

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Palmier queue de renard

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Un cocotier peut produire jusqu’à 120 noix de cocos par an et l’huile de coco est utilisée dans de nombreux domaines (cosmétique, médicinal…)
C’est très intéressant et joli. Ils ont gardé en l’état les machines à vapeur mais le site de fabrication est ailleurs aujourd’hui.

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Quand on rentre dans les chais, on ressent une agréable odeur d’alcool. C’est enivrant. Lorsque le rhum est en futs, 8% du liquide s’évapore.

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En fin de visite, il y a une dégustation. D’après les amis d’Annick et Romain, le rhum Clément, 3 ans d’âge, serait le meilleur à déguster, parmi les autres rhums de l’île.

Nous allons ensuite au Carrefour Market. Un vrai Disneyland pour nous, tellement il est bien achalandé, avec un choix immense… Wahhhh, on avait presque oublié comme c’était agréable ! Mes yeux pétillent et ne savent plus où donner de la tête, sous le regard amusé d’Annick ! Des madeleines feront mon bonheur dans un premier temps 😉

Après le déjeuner, nous allons à la cascade Didier. Là il faut être du coin pour savoir où elle est !

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Le chemin, à travers la forêt est sympa.

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Mais avant cela, on passe dans un tunnel, où il faut marcher sur de gros tuyaux, parfois glissant à cause de l’eau, mais je n’ai qu’une peur, tomber dans la boue qui stagne au sol…

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Si pour les garçons c’est une promenade de santé, pour moi c’est presque un épisode de Koh-Lanta ! C’était sans savoir que la randonnée de demain allait être rude, mais ça c’est une autre histoire !
Petite baignade et session fraicheur.

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Il y a une deuxième cascade après, en montant le chemin à gauche de la cascade. Mais celle-ci nous suffit, je n’ai pas emmené mes crampons lol

On est ensuite allé boire un verre au bar/restaurant sur la plage le Petibonum (jus d’ananas et melon frais pour moi et Caipirinha pour Yann, hummmm) au Carbet

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au soleil couchant,

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puis on est allé manger à La Lanterne (à 10 min en voiture).
Ce fut très bon, très copieux. Le menu est à 21€, avec des verrines de mousse d’haricots blancs au cumin à la place des cacahuètes. Ça devrait être plus souvent comme ça !

Restaurant La lanterne

Nous sommes ensuite allés à la Full Moon. Il y a de la musique, soit DJ soit un groupe qui joue dans un bar, sur la plage où on peut danser, boire, se baigner…

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Et pour nous, ce fut voir une tortue de mer venir sur la plage pondre ces œufs. Mais le temps de la prendre en photo, elle a eu peur des gens et elle est repartie très rapidement dans la mer. D’un autre côté, elle sera plus tranquille plus loin, loin de la lumière, de la musique et des gens. Nous irons nous coucher vers 2h du matin !

15/06/14

Ce matin on a RDV au village de Lorrain pour faire le chemin du littoral Nord Atlantique.

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C’est très joli, la végétation est abondante parfois mais j’avoue que ça sera dur pour moi. Ça monte et ça descend beaucoup, aie aie aie !

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Au cours du chemin on aperçoit des ruines.

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Derrière les ruines, nous avons une très belle vue.

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On fera une petite pause noix de coco. Heureusement, Max aura emmené son coupe coupe pour ouvrir les cocos !

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Ici, on prend soin des bananes: une protection en polystyrène protège chaque rang du régime.

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Le retour a été long pour certains d’entre nous (moi y compris), surtout les passages de ruisseaux car leurs abords sont bien glissants.
Quelques chèvres nous attendent.

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Nous irons manger des burgers végétariens à Lacou Trankil,

Lakou trankil

pendant qu’un ami de Romain mix du reggae avec des chanteuses et qu’un match de foot de la coupe du monde passe sur un écran TV.

Lakou trankil1

Ici aussi, le foot est sacré. Il n’y a plus personne dans la rue, sur les plages pendant un match. C’est cool pour nous, sauf quand on veut faire du stop.

16/06/14

Ce matin nous rentrons au bateau. Après un « au revoir » à Romain et Annick, qui nous dépose à l’aéroport, nous prenons un Taxi co (T.C) qui nous emmènera à Sainte Luce, à 10 km du Marin (7€ pour 2, c’est beaucoup plus cher que les Grenadines).
Après, nous avons dû faire du stop, car là où on a été déposé, il n’y a pas de T.C qui va au Marin. On a dû attendre 10 minutes seulement.
Nous achetons à manger, on passera voir les ships et un marchand d’inox mais personne à de plaque pour coller en dessous du davier pour que l’ancre ne tape plus. Ou il faut commander… mais on doit partir… On verra plus loin !
Nous allons à l’office du tourisme chercher une carte de la Martinique, puis on va faire des courses au Simply Market (qui remplace le Dia), au Sud de la marina. Mais les produits sont assez chers. Il vaut mieux aller au Leader Price.
Après un petit plein des réservoirs d’eau, 74L d’eau = 60cts, nous partons nous mettre à l’ancre dans la baie du marin, pour la nuit.

Nous voyons un dry dock dans la baie.
Machine permettant de sortir son bateau de l’eau, sur l’eau, pour faire une réparation, nettoyer la coque, la repeindre…

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17/06/14

Ce matin nous levons l’ancre vers 11h pour la baie de Sainte Anne, soit 1 mille à faire. Pour cette très longue nav’, on a quand même déroulé le génois. Nous posons l’ancre vers midi, pas très loin du ponton à dinghys, dans 3m de fond.
Ici c’est du sable et des herbiers mais notre ancre est toujours au top, du premier coup elle accroche !

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Le mouillage n’est pas rouleur et tranquille. L’eau est claire. Certains bateaux, stationnés pour une longue période au marin, se rendent le week-end à Sainte Anne pour changer de paysage et voir de l’eau limpide.
Au loin on voit arriver des dizaines de bateaux… Ahhh mais c’est peut-être l’arrivée de la SAMU’s Cup. Après vérification sur internet, c’est bien ça.

Sainte Anne est un petit village très mignon.

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De là, on peut accéder à la belle plage des Salines après 1h30 de marche.

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Le sentier est très joli. Il nous fait passer par la route mais aussi par la mangrove, la forêt, la plage, avec de jolis points de vue.

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Des copains!

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Une des plus belles plages, une vraie carte postale.

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L’arbre touriste, il pèle comme la peau des touristes.

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Par manque de temps, nous nous sommes arrêtés et baignés à la plage juste avant. Au mouillage dans la baie, on voit le catamaran de l’équipe de Lyon de la SAMU’s Cup. On passe leur demander si la régate a bien marché. A la fin de la conversation nous finirons à bord de leur annexe, direction leur catamaran pour le visiter. C’est un bateau de location, mais nous n’étions jamais montés dans un catamaran, c’est top !

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Après la visite du catamaran de 50 pieds (très confortable, avec un espace à vivre très grand et ce bateau était grand luxe : clim, dessalinisateur, congélateur, machine à glaçons, shaker…), l’apéro et une douche pour moi (merci aux filles du bateau), ils nous embarque à leur soirée de remise des prix où ils finiront 8è/25. Nous avons passé une bonne soirée en leur compagnie, ce fut une belle rencontre, merci à eux.

18/06/14

Comme nous nous sommes couchés à 2h du mat hier soir, ce matin nous nous sommes levés à 9h30.

Nous partons nous balader pour voir la baie des Anglais, au Sud-Est de l’île.

C’est très joli, la photo ne rend pas aussi bien que la réalité.

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J’ai encore oublié de prendre les cartes postales, mais la poste est fermée le mercredi après-midi en Martinique, donc pas de regret. Pour rejoindre cette baie, nous passons par le moulin de Val d’Or, situé sur une ancienne habitation sucrière du 18è siècle. Il a la particularité d’être un moulin à bêtes et à étages sur des piliers. (Ouvert du vendredi au dimanche, 3€/pers, fermé entre midi et 14h15).

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On contourne le moulin pour prendre un chemin de pierres, puis on retourne sur la route pour finir la ballade dans un champ. La baie des Anglais est très belle, calme. Un petit chemin emmène en bas mais il nous faut rentrer. On continue le chemin dans les champs, puis sur un sentier de cailloux. Si l’aller était bien ombragé, ce n’est pas le cas pour le retour. Le conducteur d’une voiture, voyant Yann pieds nus, a eu pitié et s’est arrêté pour nous demander si on voulait qu’il nous accompagne au bout du chemin. Euhhh Yann préfère marcher pieds nus mais on accepte bien volontiers votre proposition.

Nous finirons par nous désaltérer d’un coca et d’un jus de passion local avec 2 glaces (mangue pour moi et crème brulée, rhum/raisin avec chantilly pour Yann) délicieuses (11€).

Ce soir c’est crêpes aux aubergines, miam !

19/06/14

Ce matin il pleut beaucoup, les grains se succèdent. Cette nuit aussi il a plu 4-5 fois, obligeant Yann a fermé le hublot de la cabine avant à chaque fois. Et au moment de le rouvrir car on avait trop chaud, il se remettait à pleuvoir. Il s’est même demandé si ce n’était pas un complot ou que quelqu’un l’observait avant de déclencher la pluie. Le bateau et la serviette de bain sont bien rincés. Le canoë qui est à l’eau, se remplit doucement. Nous aurons le popotin mouillé pour aller à terre. Nous allons visiter le calvaire de Sainte Anne. Il nous faut monter plein de marches d’escaliers et tout en haut on a vu sur la baie.

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La vue est très belle de la haut.

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Nous levons l’ancre et allons voir la plage des Salines, l’une des plus belles de Martinique d’après les guides.

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Nous passons entre 2 grains, dont un qui est vraiment pas beau

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mais qui offre un joli arc en ciel.

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On passe par le Rocher du Diamand.

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Nous arrivons aux anses d’Arlet

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et si au début on voulait aller à la Grande Anse car mieux abritée de la houle, nous n’allons pas regretter de nous arrêter à la Petite Anse d’Arlet. Nous nous sommes mis tout à droite dans la baie. Dans les 2 anses, il y a des bouées, gratuites pour l’instant, car personne ne les gère…
La Petite Anse d’Arlet roule un petit peu plus que la grande Anse (Il faut se mettre sur les bouées à gauche, à droite c’est plus agité).

Le village est tout « neuf ». Les maisons sont en béton, bien rectilignes, droites, colorées et entretenues. Ca nous change, on n’avait plus l’habitude.

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20/06/14

Nous voyons plusieurs tortues autour de nous, certaines de taille XXL. On ne se lasse toujours pas de voir ces animaux. Elles ont quelque chose de féériques. Malheureusement elles sont très peureuses et nous ne pouvons les approcher à moins de 3-4m. Elles se sauvent très vite !

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Dans l’après-midi nous allons nourrir les poissons sur un petit récif, au nord de la baie. C’est impressionnant le nombre de poissons et la diversité des espèces. Nous verrons des poissons qu’on a encore jamais vu, des rares à observer et un très gros poisson lune, caché sous un rocher, avec des yeux de « chat botté » dans le film Shrek, pour qu’on n’aille pas l’embêter. Et nous l’avons laissé tranquille.

Il y a un petit supermarché (8 à 8) dans le village qui est moins cher que Dia au Marin. Nous en profiterons pour faire le plein de Ginger Ale et de Nutella, enfin !

Nous partons pour la Grande Anse d’Arlet vers 16h.

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21/06/14

Ce matin, nous partons vers 10h30 du bateau pour aller voir 2 anses : Anse Dufour et Anse noire. Elles ont pour particularité d’être une plage de sable blanc, pour la première, et de sable noire (roches volcaniques) pour la seconde, séparées de quelques mètres seulement. Toutes les 2 sont très belles : plage de sable fin, avec des palmiers et arbustes, entourées de falaises luxuriantes. Nous y sommes allés un week-end, nous ne sommes donc pas tous seuls.

Nous avons mis 1h30-1h45 pour arriver à l’Anse Dufour. Nous avons suivi la route, qui monte et descend uniquement.

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Nous avons essayé de faire du stop au retour mais sans succès… Il y a un chemin qui passe dans la forêt, c’est certainement plus ombragé mais ça doit monter et descendre, sans aucun doute !

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Le midi nous avons mangé « chez Nini » snack au fond de l’Anse Dufour (6€50 viande/frites.Si vous avez très faim ne commandez pas de poisson !)

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Nous avons eu de la chance, nous sommes passés à travers les grains cet après-midi et lors du retour au bateau.

22/06/14

Nous partons de la Grande Anse d’Arlet pour aller manger au mouillage dans l’Anse Noire, où nous étions hier (2miles à faire). Pour y arriver, on slalome entre les bouteilles de plastiques qui servent de bouées aux casiers des pêcheurs. Selon les vagues, le soleil, leur couleur et la longueur du cordage qui les tient, certaines sont très peu visibles, il faut être vigilent.

On tourne 2-3 fois dans la baie en se demandant où mettre l’ancre. Est-ce du sable, des herbiers ou des cailloux en dessous ? Allez Yann se décide et jette l’ancre. Une risée va bien tirer sur la chaine, ça à l’air de tenir. Petite vérification sous-marine effectuée par le capitaine, avant l’apéro et le déjeuner. L’ancre a bien crocheté, c’est du sable et des herbiers, parfait 😉 Petite séance snorkeling : il n’y a pas beaucoup de poissons mais de jolis coraux et un récif qui descend assez à pic. Yann pourra descendre jusqu’à 6m, sans avoir mal aux oreilles, c’est bon signe.

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Nous déjeunons poulet et pommes de terre aux épices et nous repartons vers 17h00 pour l’Anse à l’Âne, soit 3 miles.

Ilet A Ramiers.

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19h, nous allons boire un verre avec Hervé, de Hisse et Ho, qui a son catamaran dans la baie. Il loue son bateau avec ou sans skipper.

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Il nous informe qu’on peut aller à Fort-de-France en navette fluviale (attention aux horaires). On testera ça demain.

 

23/06/14

On met le réveil à 7h pour prendre la navette de 8h. Mais on va manquer de chance. On monte à toute allure dans le canoë car on voit au loin la navette qui arrive.
La course commence, mais en canoë on ne va pas vite et en plus on a le vent et les vagues de la navette qui nous ralentissent. Quand je mets le pied sur le ponton, la navette repart, ça s’est joué à 2 minutes…
Tant pi on prendra celle de 9h. Et en regardant le panneau des horaires, elle passait à 7h50 et pas 8h, comme on le pensait.

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9h, on monte dans la navette, direction Fort-de-France. On mettra 20 min. C’est agréable ce moyen de transport, mieux que notre métro par exemple. C’est 7€ l’aller-retour/personne, 5€ un aller.

Arrivée à Fort-de-France.

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Nous allons à l’office de tourisme pour nous renseigner sur les visites guidées de la ville à pieds ou en bus. Elles ne sont que le mercredi et vendredi et sur réservation. On prendra donc un plan de la ville et on visitera par nous-même.

Fort-de-France, anciennement appelée Fort-Royal, n’est devenue la principale ville de Martinique qu’après l’éruption de 1902 sur la ville de Saint-Pierre. Cette ville est riche en sites à visiter.

Le Fort Saint-Louis, forteresse construite au début du XVIIè siècle, offre une vue panoramique sur la baie de Fort-de-France. C’est actuellement une base de la Marine nationale en activité, que l’on peut visiter.

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La cathédrale Saint-Louis, (entrée gratuite, lun-ven : 6h30-11h, dim : 6h30-12h) fut érigée en 1671, détruite et reconstruite plusieurs fois. La dernière date de 1978. Il y a de belles grandes orgues.

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Rues de Fort-de-France.

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La Villa Bougenot, de style colonial, témoigne de la richesse de la nouvelle capitale.

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La bibliothèque Schœlcher, entrée gratuite, (Lun : 13h-17h30, mar-jeu : 8h30-17h30, ven : 8h30-17h, sam : 8h30-12h) a d’abord été édifiée dans le Jardin des Tuileries, pour l’exposition universelle de Paris, en 1887, pour être présentée au public parisien. Démontée par la suite, la bibliothèque sera expédiée et remontée en Martinique. Elle abrite de nombreux ouvrages.

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L’espace muséal Aimé Césaire a été inauguré le 26 juin 2013, dans le dernier bureau qu’il a occupé, au premier étage de l’ancien hôtel de ville de Fort-de-France. (9h-16h15 lun à ven, sauf merc 9h-15h15). C’était un poète et un homme politique de Martinique.

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La préfecture et la Mairie

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Le Calvaire

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Le grand marché est ouvert de 6h à 15h. C’est un mélange de fruits/légumes, produits du terroir, artisanales, d’épices donnant plein de vie, de couleurs et d’odeurs à ce lieu.

Marché

La Savane, lieu où les esclaves se réunissaient pour échapper à leur maitre.

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Le musée régional d’Histoire et d’Ethnographie est situé dans un jardin de manguiers, poiriers et mahoganys. 3€/pers et comme tous les musées régionaux de Martinique, l’entrée est gratuite le dernier samedi du mois (8h30-17h : lun, merc, jeu, vend, 14h-17h : mar, 8h30-12h : sam). Ce bâtiment est l’une des plus anciennes villas de Fort-de-France. On peut y voir la reconstitution d’un intérieur bourgeois de la fin du 19è siècle.

Musée

La distillerie La Favorite (visite et dégustation gratuite, près de Gondeau, Fort-de-France, ouvert du lundi au vendredi de 8h à 16h) est l’une des plus vieilles distilleries en activité en Martinique. Cette entreprise familiale et artisanale a pour particularité de fonctionner entièrement à la vapeur. On découvre toutes les étapes de la fabrication de leur rhum, de la coupe de la canne à sucre à la mise en bouteille.

On mange au Mc Do, pensant qu’on aurait internet mais il n’y a pas de wifi à l’étage et quand on redescend, on n’arrive pas à se connecter (il faut marquer son opérateur mobile, orange pour nous, mais la connexion ne se faisait pas… Grrrr)

On prend le bus 25 (tout au fond de la rue André Aliker), qui nous emmène au jardin de Balata. Nous demandons au chauffeur de nous arrêter au bon arrêt car aucun nom n’est indiqué aux arrêts de bus. Difficile de savoir où on est. L’entrée coute 13€10/pers. le jardin est ouvert tous les jours de 9h à 18h (dernière entrée à 16h).

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Il est vraiment très beau et il a pour particularité d’avoir un parcours dans les arbres, avec des passerelles suspendues,

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offrant une vue de haut sur le parc et la baie de Fort-de-France, avec une végétation luxuriante (et encore on est en saison sèche).

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La diversité des fleurs, plantes et arbres est surprenante et se balader dans ce jardin est vraiment agréable, relaxant et magnifique pour les yeux.

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Nous avons beaucoup aimé nourrir les poissons dans les mares (surtout Yann), regarder les oiseaux (rouge gorges, colibris…), les lézards, dont les plus gros se jettent au sol pour attraper leurs proies. Ça fait un sacré bruit, c’est marrant !

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Si vous êtes en voiture, il y a le sacré cœur de Balata à visiter, réplique (plus petite) du sacré cœur de Paris, gratuit, ouvert tous les jours (6h-12h et 15h-17h).

Pour repartir nous attendons le bus, en regardant le piton du Carbet dans les nuages, mais finalement une voiture s’arrête et nous propose de nous déposer à Fort-de-France car les bus ne passent pas souvent. Merci ! Et ça nous permettra de prendre la navette fluviale de 17h30, parfait !

24/06/14

Le lendemain nous partons pour l’Anse Mitan.
Nous mettrons l’ancre pas trop loin du ponton abandonné d’un hôtel.
On peut aussi se mettre devant les plages formant des arcs. Il y a juste plus de bateaux et c’est un peu moins protégé du vent et des vagues pour nous.
Nous irons visiter à pied la marina de la Pointe du Bout (VHF 9). Heureusement que c’est bien protégé du vent car les emplacements sont très serrés, les manœuvres ne doivent pas être évidentes, par contre il doit faire beaucoup plus chaud dans les bateaux ! Nous verrons même un First30.

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Nous faisons du stop pour aller au Musée de la Pagerie. Notre carte nous indique qu’il se trouve entre l’Anse à l’Âne et l’Anse Mitan, mais en regardant les panneaux sur la route, il se trouve vraiment à l’Anse Mitan. L’entrée fait abandonnée, il manque des lettres sur la pancarte annonçant le musée. Est-ce ici ? On passe devant un golf, qui est loin d’avoir un green verdoyant, puis un coin abandonné, limite lieu de décharge et enfin on croise un panneau marqué ranch. On descend demander si on est bien sur la bonne route. Une dame nous confirme que oui.
En effet nous marchons sur un chemin pavé.

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Mais où est caché Yann?

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Un panneau informatif indique l’historique de ce domaine et de la famille. Entrée : 5€/pers, visite guidée. Fermé le lundi.

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Un ancien chaudron pour cuire le sucre de canne.

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Les ruines de la maison familiale.

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La cuisine, toujours isolée de la maison pour ne pas brûler toute la maison en cas d’incendie.

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Le stop esclave: les esclaves des champs n’avaient pas le droit d’aller plus dans la propriété sans l’autorisation du maitre.

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Le jardin

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Le moulin à bêtes

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L’ancienne sucrerie

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Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, appelée aussi Joséphine de Beauharnais puis Impératrice Joséphine, est née le 23 juin 1763 aux Trois-Îlets, en Martinique.
On découvre une jolie maison de pierre, abritant un musée consacré à l’Impératrice Joséphine (avec des lettres, objets, lit d’enfant… lui ayant appartenu), les ruines de la sucrerie, le moulin à canne, sa maison natale avec sa cuisine à l’extérieur et son parc botanique. Elle est issue d’une riche famille de colon (du Loir-et-Cher) qui exploitent une plantation de canne à sucre avec plus de 150 esclaves africains.

Sur les 3 filles de Monsieur Tascher de la Pagerie, la cadette (14 ans) est promise en mariage à Alexandre de Beauharnais mais elle décèdera avant les noces, de la tuberculose. Ce sera donc l’ainée (16 ans. La benjamine étant trop jeune, 12 ans), Joséphine, qui prendra sa place. Elle déménagera en France pour se marier et y vivre. Ils auront deux enfants : Eugène-Rose (1781-1824) et Hortense Eugénie Cécile (1783-1837). Son mari, Alexandre de Beauharnais, qui a une bonne situation, dilapidera cependant leur fortune pour entretenir ses maitresses, ses 3 demeures à Saint-Domingue et dans le jeu. Le divorce est difficile et proclamée car Joséphine aurait eu des relations avec des nègres, des nobles et une fille en serait née. Joséphine est ruinée. Elle rentre alors dans un couvent et parfait son éducation au contact de grandes dames. Elle retournera en Martinique, pour voir si elle peut améliorer sa condition. Mais la révolution qui touche l’île la pousse à rentrer en France.
Son ex-mari est arrêté (étant en première ligne dans la Révolution Française), décapité et elle échappera de justesse au même sort, mais elle fera de la prison. A sa sortie, elle est ruinée mais sa beauté et ses amitiés lui ouvrent les portes de salons à la mode. Elle contracte des dettes pour toujours paraître bien mise. Elle règlerait les plus grandes en jouant de ses charmes, puis elle récupèrera les biens de son ex-mari.
Elle tombe amoureuse de Barras, qui est déjà marié. Elle sera entretenue par lui et d’autres amants, avant que ce dernier lui présente Bonaparte Napoléon, pour se débarrasser d’elle.
Cet officier est censé lui apporter une stabilité financière et une position convenable dans le monde. Elle l’épousera, même si elle ne l’aime pas, voyant en lui un potentiel pour se tailler une place dans la haute société. Napoléon est fou amoureux et sera d’une jalousie maladive, la renommant même Joséphine, au lieu de Josèphe, pour ne plus penser à tous ces amants qui l’appelaient ainsi.
Elle trichera tout au long de sa vie sur son âge, se rajeunissant de 4 ans et Napoléon se vieillira de 2 ans, ce qui fait qu’ils ont le même âge « officiellement ». Napoléon est nommé Général en chef de l’armée d’Italie et part donc sur place. Elle accepte de le rejoindre quelques mois après, avec des amis désireux de faire des affaires en Italie, dont son amant Hippolyte Charles. La situation s’inverse et Napoléon ne répugnera pas à prendre des maîtresses parmi les amies de sa femme. Joséphine devra alors subir la présence de celles-ci.
Elle était une femme très coquette et même avant gardiste, en matière de mode. Elle a un train de vie très haut également et c’est une femme instruite, qui sait lire. Mais elle n’arrive pas à avoir d’enfant. Elle décide donc de marier sa fille avec le frère de Napoléon, Louis. Ils auront un fils mais Louis refuse que Napoléon l’adopte, ce qui vaudra le « renvoi » de Joséphine comme femme, plus tard.
Napoléon fut sacré Empereur en 1804, et Joséphine fut couronnée Impératrice peu de temps après. N’ayant toujours pas de descendant et comme elle avait déjà eu deux enfants, Napoléon se pensait stérile jusqu’à ce qu’il ait un fils avec une dame du palais de sa femme et un autre de sa maîtresse polonaise. Ils divorcèrent, car Napoléon voulait une descendance. Il éprouvait cependant une grande affection pour Joséphine et elle partit avec des châteaux, des terres, des titres et une rente pour ses besoins quotidiens. Mais elle vivait encore bien au-dessus de ses revenus, et bien que Napoléon payait régulièrement certaines dettes, elle laissa 3 millions de francs (anciens) de dettes à ses enfants, en héritage. Elle décédera suite à une pneumonie, contractée en faisant visiter son jardin à l’empereur de Russie en robe d’été.

Grâce à la descendance de ses 2 enfants, quasiment toutes les familles royales de nos jours, en Europe (France, Belgique, Luxembourg, Danemark, Portugal, Grèce, Suède, Norvège, Angleterre, Italie, Roumanie, Yougoslavie) mais aussi au Brésil, Russie… ont du sang de Joséphine dans les veines.

Je clôture ici cette page d’histoire, en espérant ne pas avoir été trop ennuyeuse.

En repartant, nous referons du stop et nous irons au bar de la marina. Comme la serveuse est toute seule et qu’il y a 15 clients (au max), elle ne pourra nous servir 2 boules de glace… On cherche encore l’erreur ! Bref nous prendrons 2 boissons et de l’internet, qu’il faut payer 50cts/ordi, pour 2h de wifi (total : 5€70 un coca et un jus de fruits et 2 connexions).

Si on voulait de bonnes glaces il faut aller à Coco Délices, Glacier à l’arrière de toutes les boutiques de vêtements et souvenirs.

25/06/14

On est resté au bateau jusqu’à 15h. On a eu une visite pour la vente du bateau. La personne part en métropole et nous contacte fin aout si elle est intéressée et si Kiss n’est toujours pas vendu.

On a visité la pointe du bout, ses plages et ses ruines de pierres, de canons.

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Le chemin de la pointe du bout, avec:

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à gauche, la mer Caraïbe, calme et propice à la baignade

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à droite, l’océan Atlantique, venté et houleux!

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Les plages en demi-cercles

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On est allé au bar à vins qui avait du wifi mais au final le prix des boissons est plus cher qu’au bar d’hier où on devait payer la connexion… (3€70 la bière, 3€ le coca, 5€ le jus de fruits frais). Pas facile d’avoir de l’internet pour pas trop cher…

26/06/14

Aujourd’hui nous levons l’ancre vers 10h de l’Anse Mitan pour Saint Pierre.
Nous partons avec un ris dans la GV et l’inter. Nous aurons du vent entre 0,3 et 28 nœuds et Kiss fera une pointe à 7,1 nœuds ! Hi haaaaaaa
Tout le monde qui est passé vers le Carbet a rencontré à un moment un groupe de dauphins. Nous tentons notre chance !
Yann voit 2 ailerons de dauphins dans la baie de Schœlcher. Serait-ce les 2 seuls que nous verrons aujourd’hui ? Au bout d’une demi-heure sans rien voir à l’horizon on commence à le croire. Et soudain, je vois un aileron puis 3, 4 et des dizaines ! Leur museau est rose, trop mignon. Par contre, ils se moquent royalement de nous. Ils ne nous suivent pas, ne jouent pas avec les vagues du bateau comme on peut le voir en Europe. Le repas est sacré chez eux visiblement. On essaye de les suivre mais ils vont vraiment trop vite. Ça fait plaisir de revoir des dauphins, il faut bien l’avouer. Cela faisait depuis les Canaries qu’on n’avait pas revu leurs bouilles de fripons ! L’un d’eux nous fera même un joli saut en l’air. Waouhhhhhhhhh !

Nous jetterons l’ancre vers 14h dans la baie de Saint Pierre, après avoir tourné 10 minutes au moteur.

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On ne savait pas où se mettre. Dans la zone des pêcheurs, il n’y a pas de bateau et une tortue taille XXXL nous accueille. Finalement on se dirige vers le ponton à annexe. Mais une grande zone est interdite de mouillage car des épaves marchandes gisent au fond de la mer et l’ancre pourrait s’accrocher et ne plus remonter. Il ne faut pas être trop proche du ponton (pas devant comme nous car on dérange les pêcheurs, finalement on se croirait encore au Grand Large), ni des autres bateaux, ni de la plage.

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Il y a de bonnes risées, il faut quand même mettre suffisamment de chaine (presque 40m, alors qu’on a 8m au sondeur). L’ancre a l’air de bien tenir, ce qui n’est pas le cas du bateau arrivé un peu après nous. Il a gentiment dérivé pendant 50m avant que les propriétaires s’en rendent compte. Les ancres plates ça ne vaut pas grand-chose. Les fonds sont de sables et d’herbes.

La baie de Saint-Pierre.

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Vues, depuis le mouillage:
La montagne Pelée, la tête toujours dans les nuages.

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Nous allons à terre pour avoir des renseignements à l’office du tourisme, mais comme en route il y a plein de monuments « ruines » à visiter (gratuitement), on arrive à 15h50 devant l’office, qui est cadenassé et où la pancarte indique fermée à 16H (ouvert de 9h-12h et 14h-16h, 9h-12h le samedi). On reviendra demain pour être sûr qu’on peut faire la sortie du territoire samedi.

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Ce petit snack nous a bien fait rire!

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Nous cherchons un bar où il y a du wifi. Nous sommes attirés par un bar moderne, le Zinc, mais comme il vient d’ouvrir (4 mois quand même) ils n’ont pas encore internet (c’est les Antilles). Il nous indique l’Alsace A Kay. La déco est sympa et les fauteuils confortables 😉

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Demain une grosse journée visite s’annonce, chargée d’histoire… Je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir et lire ceci plus bas.

27/06/14

Saint-Pierre était une ville dynamique, ancienne capitale économique, culturelle et commerciale des Antilles Françaises, surnommée « Le Petit Paris » ou « la Perle des Antilles » jusqu’au 8 mai 1902. Mais que s’est-il passé ce jour-là, allez-vous me demandez.

A 11h, nous prenons le petit train « Cyparis Express » (15€/pers), le petit train du souvenir, où le guide passionné et passionnant nous fait découvrir et revivre le Saint-Pierre de 1902 et de nos jours. Il passe ensuite le relais à Frédérique, qui est tout aussi passionnante et charmante. On recommande vivement cette activité.

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La vie de cette ville a basculé lorsque le volcan de la montagne Pelée entra en éruption, à 7h50, le 8 mai 1902 et déversa une nuée ardente de bombes volcaniques, cendres incandescentes et gaz asphyxiant, à plus de 350 km/h sur au moins 28 000 habitants de Saint-Pierre (4400 habitants aujourd’hui). Ce qui représentait 12% de la population de Martinique.

Il y eu un survivant sur Saint-Pierre. Un prisonnier (Cyparis) qui fut protégé par les murs épais de son cachot et au fait que sa cellule soit au font de la prison, au pied d’une falaise. Il fut quand même brulé et soigné par un prêtre, avant d’être embauché dans un cirque américain (Bardum) pour exhiber ses brûlures et être le seul à avoir réchappé à cette catastrophe. Un autre survivant fut recensé mais il n’était pas sur Saint-Pierre et il ne parla de son histoire que quelques années après l’évènement, en voyant la grande notoriété de Cyparis.

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43 navires étaient dans la baie ce jour-là. Certains faisant plus de 100 mètres. Un seul en réchappa en partant en direction de Sainte-Lucie. Quand il arriva, il avait plus de 150 tonnes de cendres sur le pont. Actuellement, 12 épaves (seulement) ont été retrouvées faisant venir des plongeurs du monde entier. Les autres sont toujours ensevelit.

Il faut dire qu’avant cette éruption, il y a eu des signes avant-coureurs : l’usine de sucre Guérin fut emporter par une coulée de boue gigantesque, quelques jours avant le 8 mai (faisant 23 morts), montrant un premier signe du réveil imminent du volcan. Les habitants de Saint-Pierre mais aussi du Prêcheur se plaignaient d’une odeur intense de souffre, de fines pluies de cendres, les câbles de téléphone sous-marin cassés, le lac du cratère fut subitement asséché, des grondements venaient de la terre.
3 jours avant l’éruption, des experts ont rassuré la population en expliquant que ces signes ne signifiaient rien. Les habitants les plus riches commençaient à déserter la ville. Mais des élections devaient avoir lieu le 9 mai et si ces personnes ne votaient pas, le parti en place risquait de perdre. Le 7 mai, un général vient de Fort-de-France, avec sa femme, à Saint-Pierre, expliquant à la population que s’il y avait eu un quelque conque danger il ne serait pas venu ici et il n’aurait encore moins emmené son épouse avec lui. Le lendemain, ils moururent, avec le reste de la population de Saint-Pierre.

Saint-Pierre était une ville prospère, dynamique, riche. Le port avait au moins 15 débarcadères, plus d’une quarantaine de bateaux étaient présents tous les jours.

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Les rues avaient des pavés gris, de Bordeaux.
Le bâtiment de la Bourse du commerce venait de la Nouvelle Orléans. Elle a été reconstruite à l’identique.

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Saint-Pierre était relié au reste du monde grâce à 2 câbles téléphoniques, ce qui était signe de modernité à l’époque. Elle avait de l’eau à profusion avant l’éruption, grâce au lac du cratère du volcan (asséché aujourd’hui). Un système de rigoles où l’eau coulait en permanence, servaient d’égout à ciel ouvert, rendaient les rues propres et rafraichissant de quelques degrés l’atmosphère. Il y avait aussi de nombreuses fontaines dans la ville. Elle possédait de nombreux commerces de luxe (telle les Galeries Lafayette de nos jours), de bijouteries (une quinzaine) concentrés dans la rue du Petit Versailles.

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Rue où était installée de nombreux magasins.

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Elle avait aussi une réputation sulfureuse car elle offrait un grand nombre de cabarets pour danser, des maisons closes et des péripatéticiennes dans la rue d’Enfer, qui était un lieu de débauche, surtout durant le Carnaval.

Après l’éruption, des voleurs venant de toute l’île mais aussi des îles voisines (Sainte-Lucie, Dominique, Guadeloupe) pillèrent la ville. Les cendres étant encore très chaudes ils s’entouraient les pieds de linges et les mouillaient régulièrement. Ils forcèrent les coffres forts de ces magasins, mais ils ne trouvèrent que des pièces de monnaies collées entre elles et de la poussière de billets. C’est également eux qui découvrirent et libérèrent le prisonnier Cyparis, alertés par ses cris depuis son cachot.

Aujourd’hui, Saint-Pierre est une ville paisible, classée Ville d’Art et d’Histoire, mais chargée d’un lourd passé, qui l’a profondément marqué.
La montagne pelée est d’ailleurs toujours sous haute surveillance depuis 50 ans.

Le phare et le théâtre de la ville n’ont pas été reconstruits. D’ailleurs la veille de la catastrophe, la pièce qui devait se jouer a été annulé car le directeur du théâtre, qui ne pouvait payer les dettes dû à sa construction, fut emprisonné. Actuellement seules 3 rangées de pierres ont commencé à être posées avant que le projet de le reconstruire fut abandonné, faute de moyen.

Ruines du théâtre.
En bas une fontaine qui était alimentée par le lac du cratère.
Quand on était pauvre, on montait les marches de l’escalier par la droite et quand on était riche, on prenait l’escalier de gauche.

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Ancienne scène

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Yann en haut du théâtre.

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Une mairie fut rebâti au même emplacement mais beaucoup moins jolie.
La base de la cathédrale n’a pas été détruite et on a reconstruit les 2 tours par-dessus, mais le résultat est nettement moins harmonieux que l’original.

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On peut également aller visiter les ruines de l’ancienne église du Fort, totalement soufflée lors de la catastrophe, et dont un bloc a été éjecté dans une rue avoisinante. Il n’a pas été déblayé faute de moyen. On a juste consolidé sa position.

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Aujourd’hui encore, il n’y a aucune subvention pour protéger ses ruines ni reconstruire à l’identique les bâtiments de jadis. C’est fort dommage.

Il est 13h, c’est qu’on commence à avoir fin. La guide nous indique 3 restaurants, le fromager, sur les hauteurs (trop haut, quand on n’a pas de voiture et très faim !), le Guérin et le restaurant à côté (Marie-Jo, je crois), à l’étage dans le marché couvert.

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Nous avons opté pour le Guérin (car c’est le nom de famille d’amis de Lyon) et nous n’avons pas été déçu ! Jus de maracuja maison (2€50) délicieux et menu à 13€ tout aussi bon (accras de morue et féroce d’avocat en entrée, cabris au rhum vieux et poulet braisé avec ses légumes en plat principal, glace (rhum raisin et manioc) et « blanc mangé coco » en dessert).
La serveuse nous recommandera le glacier du Carbet, où les glaces sont délicieuses mais où il faut faire la queue.

Vers 14h, nous allons à la Distillerie Depaz.

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On a espéré être pris en auto stop mais on a finalement dû marcher, 1h30 pour y arriver, sous un soleil de plomb. Mais cela valait le coup!
Le domaine est immense.

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La visite commence!

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Un ancien chaudron pour cuire de jus de canne.

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L’ancien château des propriétaires.

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La source d’eau servant pour la fabrication du rhum.

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La case à Lisette, le bar, en fait!
A côté, il y a la case à eau, pour distribuer l’eau dans la distillerie.

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La partie mécanique!

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Une jolie affiche réunissant tous les rhums de Martinique 😉

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La colonne de distillation

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La machine à broyer la canne à sucre.

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Le chai de vieillissement.

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Fin de la visite.

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La boutique, très jolie et climatisée!

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28/06/14

Ce matin nous allons à l’office du tourisme faire notre sortie du territoire. Ici on paie ce qu’on veut, c’est une cagnotte !

On est ensuite allé visiter le musée Franck Perret (3€/pers) qui retrace chronologiquement l’éruption et qui nous dévoile des photographies de l’époque ainsi que des objets retrouvés. Ils sont fondus, déformés ou soudés les uns aux autres. Il y a aussi une énorme cloche (non pas Yann, une vraie, comme dans les églises) ravagée par l’explosion.

En fin d’après-midi, nous avons pris la direction du Centre de Découverte des Sciences de la Terre (5€/pers, 9h-17h du mardi au dimanche, 10h-18h en juillet et août).

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C’est un bâtiment très moderne, aux normes parasismiques.

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Il y a une pièce qui retrace les événements de la catastrophe mais aussi les autres éruptions qui ont eu lieu. Ainsi que les pierres et minéraux qu’on trouve dans cette région.

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Une pièce ludique où on prend part à des expériences.

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Et une salle où un film d’une heure est projeté. Il est vraiment intéressant et bien complémentaire avec notre visite du « petit train ». Il parle du volcan de la Montagne Pelée mais aussi des autres volcans des îles voisines, la formation de ces îles. Il y a également un petit parc avec une chronologie de l’évolution de l’Homme et d’autres informations et activités à découvrir !

Après quelques courses aux 8 à huit nous rentrons au bateau.

Ce soir un exocet n’a rien trouvé de mieux que de sauter dans le bateau. Ca sent bien le poisson sur le bateau maintenant et les mains de Yann aussi ! Petit poisson est retourné nagé parmi les siens ! Nous allons nous coucher et re « toc toc toc » sur le pont du bateau. Si c’est le même exocet, ta blague n’est pas drôle Monsieur le poisson. Il retournera dans l’eau également mais Yann aura mis des gants au préalable !

Demain direction la Dominique.

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Sainte-Lucie

06/06/14

Yann se lève à 5h, moi à 6h. Nous partirons à 7h avec le ventre rempli de pancakes, direction Sainte Lucie. Nous mettrons la GV avec 1 ris et l’inter est prêt à être hissé. Au final il nous aura plus embêté qu’autre chose : un coup à vouloir se hisser tout seul et un coup à vouloir se « jeter » dans l’eau. Il finira saucissonner afin de ne plus nous embêter ! Nous avons mis le moteur durant toute la traversée pour nous aider.

Quand les Ghrib (fichiers météo) annoncent 15 nœuds de vent et 1,6m de vagues pour passer le canal Saint Vincent / Sainte Lucie, il faut compter 25 nœuds et 2,5m de houle à cet endroit, avec les accélérations de vent, le courant qui soulève des vagues, en plus de la houle. Quand les alizés sont établis à 25 nœuds (en début de saison souvent), ce canal est souvent évité des marins. Ils passent plus au large évitant ainsi ces mauvaises conditions et parfois même des vagues déferlantes.

Ce canal a la réputation d’être le plus difficile des Antilles et il n’a pas failli à sa réputation. Avec du recul, Yann se dit qu’il aurait dû laisser les écoutes du génois en place. Au moins on aurait eu un p’tit bout de toile devant, pour nous faire passer plus facilement les vagues et ne pas s’arrêter. On apprend tous les jours Capitaine ! Yann le mettra dès que les vagues et le vent seront plus sympa.

Avec ces conditions météo, nous n’avons pas pu aller à Moule à Chique, au Sud de Sainte Lucie, pour y faire notre entrée. Kiss ne voulait pas. Ok, ok, on va choisir une autre destination. Marigot Bay ? Un peu loin… arrivée estimée 20h, de nuit. Allez optons pour les Pitons, arrivée à 18h30, juste avant la tombée de la nuit. Il n’y a pas de customs/immigration là-bas. On décidera demain si on va à Marigot Bay en bus ou en bateau.

Dans la baie des Pitons, Yann tire des bords carrés depuis 1h. Il bougonne ! A chaque fois qu’il vire, le vent change de direction…. Je lui demande « si on met le moteur plus fort, est-ce qu’on y arriverait mieux ? » Il me répond « non ». Yann tire des bords carrés encore 1h, têtu le capitaine 😉 Il râle cette fois-ci ! Il enroule le génois et pousse le moteur un peu plus fort avec la GV pour nous aider. Finalement la technique du « bateau de location » = moteur + GV et go to the destination (aller à la destination), en route directe, ça a du bon des fois !

Un boat boy vient à notre rencontre, il nous dit de le suivre. Il nous accroche à une bouée et là on voit arriver un autre bateau, plus officiel, avec inscrit « Marine Rangers ». Ce sont des bouées officielles. On paie donc 40$ EC au ranger, pour la nuit. C’est un prix d’ami… Oui oui on te croit… Il nous a pris pour des américains ! Une bouée pour la nuit, nous a couté entre 25 et 40$ EC jusqu’à maintenant. On donnera 10$ EC au boat boy pour son aide.
Il nous demande de mettre notre feu de mouillage et il restera pas loin de nous jusqu’à ce qu’on le mette.
La nuit est calme, il n’y a pas beaucoup de vent dans cette baie, à cause des montagnes. (Un conseil : toujours avoir de la monnaie, des petites coupures sur soi car les locaux n’ont jamais de monnaie à vous rendre !) Nous n’aurons même pas la force de discuter, on a qu’une hâte, se poser.

C’est très mignon ce mouillage. On est que 5 bateaux donc on a plein de place. Kiss est entre les 2 Pitons, dans une végétation assez verte (pour une saison sèche),

Petit Piton

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Grand Piton

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avec de belles maisons et un restaurant en bord de plage.

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Sainte Lucie se mérite, le capitaine est épuisé. Apéro, soupe, flageolets et dodo !

Demain, direction Marigot Bay.

07/06/14

Découverte en même temps que la Martinique, lors du 4è voyage de Christophe Colomb, Sainte-Lucie résista jusqu’au 17è siècle à l’invasion des colons.
Les Caraïbes massacrèrent une colonie anglaise (1639) avant d’accepter un traité avec les Français (1660). Français et Anglais se livrèrent une guerre sans relâche. Sainte-Lucie changea 14 fois de main, pour finir île britannique en 1814 (après les guerres napoléoniennes).
De nombreux noms de lieux sont restés avec une empreinte française : Anse Cochon, Galet, la Liberté, Jambon, de la Rivière Dorée, Port Dauphin et même Trou Rolland. Des ancêtres ???
Les 2 Pitons (montagnes) sont devenus l’emblème de Sainte-Lucie, qui sont même représentés sur leur drapeau.

Drapeau Sainte-Lucie

Pour protéger leur faune et leur flore, Sainte-Lucie a créé de nombreuses réserves naturelles (marines et terrestres). Si vraiment on a de la chance on pourra peut-être y voir le perroquet de Sainte-Lucie, espèce protégée maintenant.

perroquet sainte lucie

Nous partons vers 9h de l’Anse des 2 pitons, pour Marigot Bay.

Des rangers nous apprendrons que dans la baie de la Soufrière, juste après les 2 Pitons, il y a des customs/immigrations. Ce mouillage est aussi sur bouée d’ailleurs. Nous n’irons pas visiter la Soufrière car le parc est payant, on peut faire des bains de boue dans une piscine de 9m² collés aux autres etc Bref ça ne nous intéresse pas de faire nos p’tits cochons et se rouler dans un trou de boue 😉

En arrivant dans la baie de Marigot, il y a des bouées à droite, c’est donc payant. A gauche, les voiliers peuvent jeter l’ancre, c’est gratuit. A l’intérieur de la baie, dans la mangrove, il y a des bouées

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et quelques places à la marina, pour les gros bateaux surtout.

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Ici c’est réputé pour être « safe ».
A l’inverse, Vieux Fort, au sud de l’île n’est pas « safe » du tout. Il y a eu plusieurs agressions ces 3-4 dernières années.
Sur Rodney Bay, ça serait plus des annexes et leurs moteurs qui disparaissent, pendant la Friday Night (par exemple).

Un boy boat nous suit : on lui dit qu’on va voir dans la marina. Il nous suit encore et nous annonce 50$ EC/nuit. « Non merci, trop cher ». Il descend à 40$ EC. Puis, on lui demande « pour 3 nuits, 100$ EC ? ». Il nous dit « ok », nous amarre et au moment de payer, il nous demande 120$ EC. Il appelle le patron de la marina qui lui « c’est 120$ EC pour 3 nuits ou rien… ». On a payé les 120$.

Nous allons faire notre entrée.

Les customs et capitainerie

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Nous sommes en « over time ». On ne sait pas combien on va payer… 10$ EC, ok ça nous va.
Quand on est parti de Saint Vincent, l’immigration s’est trompée dans la date de sortie sur nos passeports. On a peur que ça fasse des problèmes pour l’entrée à Sainte Lucie.
Par chance, c’est une petite jeune, qui a des écouteurs sur les oreilles, qui semble malade (et ne pas du tout s’intéresser à son travail et ça nous arrange) qui est à l’immigration.
Elle ouvre les passeports, regarde, tamponne et referme. Merci !
Nous passons ensuite vers le bureau du port où nous payons 30$ EC pour naviguer sur les eaux de Sainte Lucie.

La Marina

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Les douches sont propres mais un peu délabrées. Il n’y a que de l’eau froide par contre, mais vu la chaleur ce n’est pas très gênant.
Le bar/restaurant de la marina est bon et pas trop cher.

Le ponton à annexes, avec notre canoë

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Il y a un mini market pour trouver quelques aliments d’appoint.
Nous n’avons pas trouvé la laverie par contre…
Les oiseaux sont accueillants, ils viennent manger avec vous.

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Le chat de la marina alterne entre dormir sous un arbre et sur le bloc de clim, la vie est dure.

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En allant jusqu’au dernier ponton de la marina, nous apercevons un First30.

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08/06/14

Ce matin Yann fera un pain.

Juste à côté de nous il y a un autre restaurant dans la mangrove.

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Nous décollons du bateau vers 13h30.
Il nous faut avant, monter un grand moment puis descendre avant de rejoindre la route principale. Mais la vue est belle.

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Où est Kiss?

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Nous voulons voir l’Anse La Raye et des cascades.
Malheureusement le dimanche, il n’y a pas de bus.
Nous faisons du stop. Une voiture nous prend au bout de 20 min de marche. Ils sont 5 dedans, 2 descendront pour nous laisser la place en échange de 20$ EC.
La ville n’a rien de très attrayant.

L’église

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Et une fresque de carnaval

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Il y a la « Friday night » ici aussi (celle de Rodney Bay est la plus réputée), mais d’après d’autres blogs c’est cher, 20$ US, pour manger du poisson gras, pas très bon et ce n’est pas très « safe ».
Nous marchons pendant 40 minutes pour accéder aux cascades mais arriver en haut du chemin, il mène nulle part, un cul de sac.
En regardant bien, il y avait un chemin qui descendait, mais un éboulement a certainement fait disparaitre le chemin qui descendait aux cascades. Dommage, elles semblaient belles.

On aurait trouvé une fausse moustache végétale

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Un mini régime de bananes

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Il ne faut pas que la rivière soit trop grosse pour rentrer chez soi.
Heureusement que c’est la saison sèche!

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En repartant, Yann pense qu’en suivant tel chemin il mènerai aux cascades.
Bon les chemins qui mènent nul part, on a donné et il est 16h30, il faut penser à rentrer avant la nuit.
Par chance, sur le chemin du retour, une voiture avec 4 personnes nous prend en stop. Le monde est petit car l’une des occupantes est lyonnaise, de Meyzieu, elle est en stage dans un hôtel à Rodney Bay, au nord, car elle est dans une école hôtelière.

09/06/14

On part vers 10h pour visiter Castries, la capitale de Sainte-Lucie. Elle a été reconstruite à de nombreuses reprises à cause d’incendies (le dernier datant de 1948).
Fondée au 18è s. par les Français, elle prit le nom du Général de Castries en 1785 (ministre de la Marine, à l’époque).
On peut voir quelques maisons coloniales rescapées sur Bazil street

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ou autour du square Derek Walcott, Prix Nobel de littérature et natif de l’île.

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A proximité se trouve la cathédrale Immaculate Conception (1897), monument assez massif.

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Une autre église

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Dans le prolongement de la zone portuaire, des boutiques de luxe ce sont ouvertes et à la pointe Séraphine, une zone Duty Free s’est construite pour les touristes descendant des paquebots.

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Vers l’auberge Séraphine (restaurant classe), il y a des arbres avec pleins de nids de pics bœufs.

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Une jolie mare de nénuphars

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Et on n’a pas de chance car aujourd’hui c’était « holidays » (= jour férié) car c’est le premier jour du Carnaval. On a trouvé un bus pour l’aller, youhouuuuuu ! (2$50/pers) Ici, les bus conduisent plus doucement, la musique est moins forte, on est moins serré et secoué. Si on ne leur fait pas signe, ils ne s’arrêtent pas !
C’est carrément moins animé et folklorique qu’à Saint-Vincent et les Grenadines.

On va voir aussi le jardin King George V, où des locaux jouent au criket,

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Monuments derrière le parc

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la marina (vers Petit Carenage), l’aéroport, la zone portuaire, qui sont fermées aujourd’hui bien sûr comme tous les magasins de la ville.
Castries semble bien déserte.
J’ai oublié de prendre les cartes postales pour les poster, mais ce n’est pas très grave finalement vu que tout est fermé.

Après ce petit tour, nous nous arrêtons dans un square

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où se trouve un petit snack. Nous prendrons un repas,

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et nous rigolerons bien en voyant plein de poules arriver, avec ou sans poussins, gonfler leurs plumes pour un morceau de pain.

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Petit square

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Maison « artiste ».

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Pour le retour, nous trouverons un bus qui passe par Marigot Bay, on n’est pas trop en mesure de négocier le prix… 20$ EC et le bus nous dépose juste devant la marina, pas de grosse montée et descente à faire. C’est bien aussi.

Nous allons boire un verre (11$ EC 2 sodas, mais 4$ US la bière) au bar/restaurant (JJ’s) qui est tout au fond de la mangrove.

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Le restaurant est au tarif français (80 à 120$ EC le menu). On y accède en annexe ou par la terre (sur le chemin en partant de la marina). On se trouve au pied de la mangrove.

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Il est 16h et les moustiques passent à l’attaque… Vite on se sauve…

10/06/14

Nous partons de Marigot Bay vers 14h30 et nous arrivons à 17h30 à Rodney Bay.

Yann met la GV en entier et presque tout le génois.
Juste en sortant de la baie on est passé de 8 nœuds à 28 en 5 secondes.
Ho ho… On continue avec toute la toile mais on a du vent entre 18 et 22 nœuds et des claques (rafales) à 27 !
Yann voit qu’au loin ça « moutonne » (le haut de la vague devient blanche) de plus en plus, il prend vite un ris. Après 15 minutes, il va aussi réduire le génois à peau de chagrin, c’est-à-dire à un tourmentin (la plus petite voile à l‘avant, = un mouchoir de poche) mais ça permet de tenir le cap et la vitesse de Kiss. Et 5 min après une rafale va bien coucher Kiss, l’anémomètre est monté à 32,8 nœuds et on a fait une pointe à 6,9 nœuds.

Juste avant d’arriver, nous cherchons le bateau d’un français, Igamor, qui était à Rodney Bay il y a 2 jours. Mais il a déjà dû partir. Il descend la côte Est de l’Amérique du Sud, jusqu’à Ushuaia et remonte la côte Ouest avant de prendre le canal de Panama et de rentrer.

Par contre, les moustiques m’ont bien trouvé pendant cette courte nav’. J’avais remis les compteurs à zéro, plus de piqure qui me démangeait. Celui qui m’a eu, doit être gras comme un cochon, 4 piqures à son actif, + les 6 autres d’hier. Comme je suis heureuse d’arriver en Martinique dans quelques jours où une épidémie de Chikungunya sévit.

Dans la baie de Rodney, les voiliers peuvent se mettre à l’ancre.
Dans la marina, on peut soit s’accrocher à une bouée, tout au fond dans la mangrove, mais comme ça fait trop loin pour nous, vu qu’on est en canoë, Yann préfère se mettre au port. Pour 2 nuits on payera 114$ EC.
Les douches sont propres, belles et avec eau chaude.
Par contre le wifi n’est pas très rapide.

La marina

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Un bateau pirate

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Une petite pensée pour Jean-Paul Borel, du SAL Yachting 😉

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Kiss est bien sage au quai!

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Un bateau de boy boat, très décoré!

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Et un autre avec son petit potager!

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11/06/14

Ce matin nous partons visiter Pigeon Island, au nord de Rodney Bay.

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Nous y allons à pied, 30 minutes environ.
L’entrée du parc est de 18$ EC/pers.
Ici, il y a le fort de Rodney. Les anglais le défendaient précieusement car c’était un lieu très stratégique, proche de la Martinique, donc des Français.

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Les soldats arrosaient leurs canons pour qu’ils refroidissent quand ils les utilisaient.

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La vue est très belle de là haut.

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L’eau est limpide.

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Les bateaux s’ancraient dans la baie et les soldats montaient les canons à l’aide de poulies sur une « tyrolienne » jusqu’en haut du fort.
Il faut redescendre maintenant,

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pour grimper sur la montagne.

J’ai retrouvé Mario ou Luigi!

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10 000 points!

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Même quand un traité de paix était signé, il restait au moins 60 soldats britanniques sur place.
D’où la présence de 2 résidences,

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de puits, d’une cuisine…

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Petite pause soif, dans un bar souterrain!

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Pause cocotier aussi 😉

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En partant, nous nous arrêtons dans un petit « lolo » manger un roti au poulet (crêpe fourrée de pommes de terre, poulet ou poisson ou légumes, avec du curry) et un jus de fruits à la passion trop bon!

12/06/14

Ce matin nous avons pris le bus direction Castries, puis un autre direction Babonneau, pour aller faire une mini marche dans la forêt, au Union centre trail. Vous pouvez faire la visite seul (5$ EC/pers) ou avec un guide, que vous payez ce que vous voulez. Nous lui avons donné 5$ EC car le tour a duré 30 minutes, c’est joli mais pas grandiose. Après, c’est toujours le même problème car c’est la saison sèche.

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Un joli flamboyant jaune.

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La rivière est à sec, ce n’est pas très verdoyant au sol et il n’y a pas de fleurs. Les quelques animaux présents nous ont plus attiré : un paon, un couple d’ara, un perroquet de Sainte-Lucie, un boa constrictor, des tortues terrestres et aquatiques, des manicous (opossums).

Iguane vert

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Les autres randonnées, il fallait payer 25$EC/personne, c’est peut-être que c’était mieux… ou pas…

Nous avons mangé au KFC de Castries, et fait quelques courses dans un grand supermarché. Castries est quand même bien plus animé quand ce n’est pas « holiday » !

Nous sommes allés faire un tour chez l’accastilleur, Island Water World, (venez avec les papiers du bateau et votre clearance pour ne pas payer les taxes), car si au début on n’avait besoin de rien… en réfléchissant on a trouvé : un produit pour éliminer les bactéries dans l’essence (en préventif) et une plaque inox pour mettre à l’avant du bateau pour que l’ancre arrête de nous abimer le bateau, vilaine ancre ! Bon pour le dernier article, on est rentré bredouille !

Nous sommes aussi allés faire notre clearance de sortie, qui à l’étage de la capitainerie. Ce fut rapide et gratuit, parfait !

Catégories : Sainte-Lucie, Voyage | 6 Commentaires

Saint-Vincent

05/06/14

Ce matin nous faisons le plein des réservoirs d’eau avant de partir pour Wallilabu. C’est un forfait visiblement, 30$ EC, qu’on consomme 300 ou 1000 litres. Un monsieur nous explique que l’eau est potable mais que pour mettre directement dans les bouteilles d’eau il vaut mieux ne pas utiliser leur tuyau d’eau. Même s’il sert tous les jours, il y a un risque de bactéries.
Trop tard! On verra bien (3 jours après pas de problème, Yessssssss).

On regarde la marée pour voir si Kiss peut repasser par la passe Nord.
D’après les balises, la marée me semble plus haute.
On demande à un monsieur de la marina si Mike est là pour nous aider. Il nous répond qu’il ne vaut mieux suivre Mike.
Il semble y avoir 2 clans, mais Mike nous a fait rentrer dans la marina et il a accompagné plus d’un bateau pour la passe Sud.

Vroum vroum, Kiss est lancé, le sondeur nous indique 10m, 9, 8, …, 2m.
On se dit que pour rentrer il nous a indiqué 1m60…
Mon œil de skipette avait raison, la marée était plus haute qu’à notre entrée, nous ne descendrons pas en dessous de 1m90 et le capitaine est plutôt ravi quand on atteint des profondeurs respectables. Les fonds ne sont pas de sable bien sur mais de pierre.

Quelques paysages rencontrés sur la route entre Blue Lagoon et Wallilabu.

Beaucoup de petites baies et plages comme celles-ci.

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Ces palmiers ont trouvé un petit coin pour pousser!

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Il manque un bout???

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Toujours ces villages de maisons colorées.

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Le long des côtes on peut voir un hangar qui a servi à construire le bateau de Jack Sparrow dans pirate des Caraïbes, le Black Pearl.

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La remontée se passe bien jusqu’à Wallilabu.

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Un boat boy vient à notre rencontre dans une barque qui prend l’eau et avec des rodins de bois en guise de rame. Il nous amarre à une bouée dans la baie (30$ EC) et nous accroche un bout de l’arrière du bateau à un poteau dans l’eau. Un autre boy boat nous propose des fruits. Nous prendrons 2 mangues et une maracuja (négociée) pour 20$ EC. C’est pas donné mais j’ai envi de mangue (et non je ne suis pas enceinte!). Ces 2 boys boat repartiront avec les 2 dernières bières de Yann. Il est tout triste.

Nous partons visiter la ville.

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Nous ne laissons pas l’annexe au ponton car il est vétuste et le canoë passerait dessous et frotterait. On le pose sur la plage où le boy boat nous dit qu’il le surveille (espérant monnayer cette surveillance à notre retour).
Ici, c’est aussi un lieu qui a servi de décor pour Pirate des Caraïbes. Les boulets de canons, guillotine, tonneaux, façades de maisons, cercueils… nous font presque revivre le film.

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Derrière les façades de la maison, c’est que des échafaudages.

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Kiss est bien sage au mouillage.

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Nous allons ensuite aux cascades de Wallilabu. Ne prenez pas de guide, vous descendez la route, après être sorti de la marina, pendant 20 minutes. Les cascades sont toutes petites, 2m de haut Hi hi hi mais c’est tout propre, mignon et ça nous rafraichit! Venez avec du pain ou gâteaux et vous ferez le bonheur des poissons de la cascade. (5$ EC/pers et 2,5 pour les enfants de -12 ans). Nous nous désaltérons avec 2 Gingers Ale (8$ EC les 2) tout en regardant les lézards se courir après.

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On veut aller à Cumberland, la baie après Wallilabu. On doit faire notre clairance de sortie aussi. Un casse tête un peu…
A Wallilabu, il n’y a que les customs (douanes), mais hors saison, la personne ne vient que de 17 à 18h et pas tous les jours, quand elle veut…
L’immigration est dans le village à côté, à Barrouallie ou on va sur Chateaubelair et on fait les deux en même temps.
16h00: On décide de faire l’immigration à Barrouallie. 30min de marche, en montée/descente car pas de bus et le stop ne marche pas…
Arrivés au village, 2 écoliers nous demandent si on veut aller à la police station (= immigration). « Oui, oui ». On les suit. On prend un chemin de pierre qui descend et on tombe sur la place du village et l’immigration, parfait!
Une fois les papiers faits on retourne à Wallilabu, à pieds.
Il est 17h10 et personne aux customs… étonnant!
On attendra jusqu’à 17h30, mais toujours aucun signe de vie.

Vue de Wallilabu en partant.

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Joli arc-en-ciel, annonçant aussi de la pluie pour le voyage!

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On part direction Cumberland.

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Beaucoup de monde parle du Black Baron, ça nous a donné envie d’aller manger dans ce restaurant/Bar.
Un boy boat, William, vient nous accueillir. Il nous dit quand poser notre ancre et attache un bout à des rondins de bois derrière nous.
Il nous apprendra que le Black Baron est fermé, hors saison. Mais le Mojito’s nous accueillera avec plaisir.
Yann lui demande combien il nous prend pour l’emmener à Chateaubelair, en zodiac, faire les customs, s’il y a bien quelqu’un, pour que notre sortie soit finie et qu’on puisse partir tôt demain matin.
Il connait la femme qui est aux customs et il nous prend 50$ EC (14€).
Arrivé là bas, la dame se baigne et elle s’excuse presque car on va devoir payer l’over time (car on est en dehors de la plage horaire d’ouverture), soit 35$ EC. On le savait. Elle n’a pas la monnaie, Yann lui laissera 50$ EC.
Bref ça nous a couté 100$ EC (transport et over time) au lieu de zéro, si cette personne était venue bosser à Wallilabu!

Nous finirons la soirée au Mojito’s, avec un Mojito en apéro et un délicieux poulet sauce barbecue maison, accompagné de riz et carottes braisées, délicieuses.
Le chat du restaurant viendra quémander sa pitance. On a bien ri.

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Nous parlons avec le boy boat, qui nous dira qu’en saison, c’est la compétition entre eux, pour alpaguer le touriste et qu’ils doivent se faire pressants. On est bien content finalement d’être hors saison.
Souvent il y a un seul boy boat quand on arrive dans les baies. On lui dit : « on va regarder la baie pour voir où on veut se mettre » ou on le suit quand le mouillage est obligatoire sur bouées.
William me donnera un bouquet de menthe local, elle n’a pas le même gout que chez nous et il nous ramènera en zodiac à notre bateau.
« Merci, bonne nuit! »

Demain matin, direction Sainte-Lucie.

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04/06/14

Aujourd’hui nous allons visiter le Montreal Gardens. Pour cela on doit passer par la vallée Mesopotamia, qui est très fertile. On y trouve des cultures de bananes, d’arbres à pain, de cocotiers, de fruits tropicaux, d’arrowroots (plantes ornementales) et de coton même.

On décide d’y aller en début d’après-midi. Nous nous renseignons à la marina comment y accéder car il est un peu excentré dans les terres. En taxi individuel c’est 120€, aller-retour: un peu cher. En bus c’est pas évident car souvent il s’arrête au village avant. Après c’est en taxi ou en stop (mais ça ne marche pas trop ici). Allez on tente le coup! Mais c’était sans compter, qu’ici, à partir de 14h certains bus ne passent plus. Comme celui qu’on voulait prendre.
Une dame à l’arrêt de bus nous l’a gentiment dit, nous évitant ainsi d’attendre pour rien. On lui demande ce qu’on pourrait faire à la place. Elle nous indique le Black Point Tunnel, sur la côte Est.
Entrée: 5$ EC/personne et 5$ EC/pers. pour le trajet en bus car il dure 45 minutes.
C’est un tunnel qui a été construit par les esclaves pour acheminer plus rapidement la canne à sucre d’une vallée à l’autre.
C’est très joli, verdoyant. Le tunnel, la végétation et les roches environnantes nous offrent une très jolie palette de couleurs et de matières. Nous croisons un bernard l’hermite que nous ne manquerons pas d’embêter avant de le laisser continuer sa vie.

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Pour repartir (vers 17h) beaucoup de bus sont déjà plein car juste avant il y a Georgetown (ville assez grande). Par chance un bus s’arrête, et on se serre très fort. Le rabatteur (personne qui interpelle les gens, les fait monter et récupère l’argent) parle un peu français 😉
Nous battrons notre record de personnes à l’intérieur de ces vans: 24! Pied au planché, musique R’N’B à fond, c’est parti!

Dernière douche avant de partir demain. Elles sont propres mais froides. En même temps vu la température ici, on s’y fait bien.

03/06/14

Hier soir, un mec un zodiac vient nous voir, il avait un gros projecteur sur le bateau. C’est un agent de sécurité qui patrouille la nuit autour des bateaux. Nous lui souhaitons bon courage pour cette longue nuit de travail. C’est rassurant d’un côté mais de l’autre on s’est dit que si la marina fait ça ici, c’est que ça doit bien craindre ailleurs… On verra bien.

On devait prendre la bouée d’un bateau plus proche du bord mais en discutant avec eux hier soir, ils ont vendu leur bateau. Il le laisse ici car le propriétaire veut le tester avant de le sortir de l’eau. Dommage, on ramera !

Aujourd’hui ce fut visite de Kingstown. On a pris le bus vers 10h30. Chaque trajet coute 2$ EC/personne (54 cts €). Quand c’est sur des courtes distances, certains taxis/bus ne font payer qu’1$ EC/pers. Tous les bus semblent partir et arriver de Kingstown (2 terminaux).

Dans le centre-ville, il y a 2 églises qui se font face.
L’église anglicane Saint George (1820)

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et en face L’Eglise catholique Sainte Mary (érigée en 1823). C’est un mélange de style, plein de fantaisie. Nous avons pu visiter Sainte Mary, gratuitement mais en donnant une offrande (non je n’ai pas sacrifié Yann, on a juste glissé quelques pièces dans une urne).
Cette église offre un lieu de repos et d’aide pour les plus démunis mais il est aussi très joli. Il y a plein de colonnes, de tours, de voutes et de verdures. C’est très reposant.

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Les enfants ont cours, assis par terre dans l’église.

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Kingstown est aussi un lieu unique aux Antilles, car certains bâtiments ont des arcades. Architecture typique des français, donnant un cachet ancien au centre-ville.

Soit peintes

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Soit comme d’origine

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Le port de Kingstown a un trafic intensif. Il n’est cependant pas recommandé aux plaisanciers car pas très « safe » (sécuritaire). Aujourd’hui un gros cargo (aux dimensions « pile poil » pour passer le canal panama), partait du port, aidé d’un bateau pousseur/remorqueur. Nous avons eu une petite pensée pour Pascal Jouin, Président de l’association Edel Voilier, qui est actuellement sur Panama pour le travail (mais qui dévalise peut-être les Ships (magasin de voile) Duty Free !)

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On a vu sur Fort Charlotte, tout en haut, depuis le port de Kingstown.

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Les berges ne sont pas vraiment propres, malheureusement comme souvent ici…

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Nous avons ensuite pris un autre bus pour Fort Charlotte, en dehors de la ville.
A vol d’oiseau ce n’est pas loin mais c’est tout en haut d’une colline (200m de haut, en plein soleil, pour notre défense), donc le bus c’est cool ! Arrivé sur place, un mec (un local surement) vient nous voir et nous propose une visite guidée. 4$ US/pers. Euhhh 15$ EC pour 2. Au final on ne payera que 10$ EC car au milieu de la visite il est parti pendant bien 10 min ! Mais il connaissait très bien l’histoire (j’avais potassé un peu avant l’histoire de Saint Vincent et du fort), donc je savais que ce qu’il disait était vrai 😉 On est d’abords rentré dans une pièce qui servait de bakery (boulangerie), avec son four à l’extérieur.

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A l’intérieur, des peintures retraçant l’histoire de Saint-Vincent. Saint-Vincent a été découvert par Christophe Colomb le 22 janvier (Jour de la Saint-Vincent) 1498. A l’époque de la traite des esclaves, un bateau échoua au large des côtes de Saint-Vincent. Quelques esclaves échappant à la noyade ont pu rejoindre Saint-Vincent et ils se mélangèrent aux Caraïbes. C‘est pour cela qu’on les a appelé les Caraïbes Black.

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Quand les Français sont arrivés sur l’île, ils ont réussi à cohabiter. En échange d’armes, les Caraïbes donnaient de la nourriture, du tabac etc aux Français.

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Mais lorsque les Anglais arrivèrent, ce fut uniquement pour conquérir les terres. Une guerre sans relâche éclata. Les locaux brulaient tous ce qui appartenait à des anglais. Même les plantations de Mme Lacroix, qui pourtant était française, mais qui a eu la mauvaise idée d’épouser un anglais.

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Pour différencier les noirs esclaves des noirs Caraïbes, les bébés noirs Caraïbes devaient porter des plaques de métal sur le front pour qu’il soit aplati et ainsi reconnaissable une fois adulte. Les adultes se peignaient également le corps.

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Ce fort logeait, 600 soldats. Ils devaient quand même être un peu à l’étroit. Quand on entre, plusieurs pièces se succèdent. Elles servaient de cellules de prison.
En haut, des canons sont postés en direction des terres. Etrange, d’habitude c’est en direction de la mer ? Ce n’est pas une erreur, ils servaient à empêcher les locaux d’envahir le fort.

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D’autres canons sont quand même en direction de la mer.

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Ce fort a également servi de lieu de tournage de la saga « Pirates des Caraïbes ».
Il sert également de terrain de sport aux femmes emprisonnées, juste en contre bas du fort. Il y a un joli panorama qui donne vue sur Kingstown d’un côté,

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et sur une marina/chantier de l’autre,

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mais aussi sur les Grenadines quand le ciel n’est pas voilé.
En bas à droite, les colons lavaient les esclaves qui avaient la peste.

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On trouve également un phare sur ce fort

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Notre guide local nous a recommandé de faire les cascades Trinity. Mais on a entendu que les chutes de la baleine étaient très jolies aussi, 20m de haut. A Trinity, il a peut-être des amis qui font les guides. On ne sera jamais car on a vu ni l’une ni l’autre.

Nous voilà reparti dans un premier bus pour Kingstown, puis un autre pour le Botanical Gardens.

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Entrée 10$ EC/pers + 10$ EC/pers pour le guide, avec une visite d’une heure. Comme nous on a trainé, ça a duré 2h (20$ EC/pers du coup) mais on a beaucoup aimé. Le guide aimait vraiment nous parler des arbres et des plantes.

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Des mariages sont même organisés dans ce parc.

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En 1765, on y cultivait déjà des plantes médicinales, pour lutter contre la fièvre, se purger les intestins etc

Un rouge flamboyant (il existe en jaune et en bleu, à Cuba)

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Certaines feuilles (une fois écrasées) sentent la cannelle, l’ylang-ylang, le poivre, le citron lime etc d’autres sont tellement dures qu’on peut s’en servir de lime à ongle.
Le guide nous fait sentir et toucher toutes ces trouvailles!

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Une plante referme ses feuilles quand on les touche.
Certains arbres produisent du caoutchouc d’autres les fameuses noix de muscade. Il faut d’ailleurs un arbre male et un femelle pour avoir des fruits. L’arbre male produit des noix de muscade mais en plus petites quantités.
Cet arbre produit des fleurs dont le pistil ressemble à des yeux.

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Un autre arbre a des fleurs males jaunes et des fleurs femelles roses.
Une plante éclabousse de l’eau quand on la secoue.

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Dans le jardin se trouve également un pavillon à perroquets de Saint-Vincent, en voie d’extinction.

perroquet saint vincent

A notre arrivée, le guide nous montre également qu’ils savent parler. Ils répètent « Hello », « Good bye » et imitent les scies des ouvriers qui travaillent à côté ! Joli moment pour nous et surtout pour Yann qui adore les perroquets.
En partant notre guide nous donnera une branche d’herbe qu’il faut faire sécher et mettre dans le thé. C’est très bon il parait. On testera alors ! Il nous donnera également une dizaine de noix de muscade qu’il est allé cueillir dans les bois. Merciiiii !

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Quelques jours plus tard, la coque de la noix de muscade s’ouvre toute seule.
Le confiture de noix de muscade est faite avec l’écorce jaune/marron.

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Il nous explique aussi la signification du drapeau de Saint-Vincent et des Grenadines

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Bleu = la mer
Jaune = le soleil
Vert = la nature verdoyante
Les 3 losanges = les îles des Grenadines rattachées à Saint-Vincent.

En attendant un taxi/bus, on sirotera une boisson. Finalement, une fois rafraichit on descendra à pied sur Kingstown (1/2h) avec un arrêt au stand « supermarket ». On cherchera la poste pendant 15 min, pour se rendre compte qu’elle ferme à 15h ! (il était 16h30, dommage…)

Pour rentrer, on a eu du mal à trouver un bus. C’est finalement un local qui nous aiguillera car la personne s’occupant d’indiquer la direction des bus avait « légèrement » abusé des substances illicites ! En fait, plein de taxis arrivent les uns à la suite des autres mais on ne sait pas où ils vont. Il n’y a pas de pancarte sur le pare-brise, qui indique leur destination, comme on avait eu à la Barbade. Et quand les taxis crient à toute allure leur destination, avec un accent, quand ils arrivent au terminal, ce n’est vraiment pas évident à comprendre. Une autre femme dans le bus nous indiquera aussi que notre arrêt est bientôt arrivé. Wahhhh, merci beaucoup 😉

Leurs bus sont généralement bien décorés et colorés.

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Finalement nous aurons bien mérité notre douche et notre soirée pizza !

02/06/14

8h15 : P’tit déj au pancakes, miam !
Ca donne la pêche en forme de smiley.

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9h : on décroche l’amarre de la bouée. Yann met 2 ris dans la GV et l’inter.
Le Boy boat démarre son bateau moteur et prend notre direction. Tu te réveilles un peu tard mon loulou, Kiss est lancé, nous faisons mine de ne pas le voir et il ne cherchera pas à nous rattraper non plus. Il passera à un autre bateau. On n’est pas des rebelles ni des fraudeurs. On aurait payé s’il était venu avant. Il a fait sa BA du jour en notre faveur !

Il y a du vent entre 18 et 20 nœuds et des rafales à 25-26 nœuds. On avance entre 4,5 et 5,5 nœuds. Des vagues viendront nous chahuter après la pointe Nord de Moustique.
Nous arrivons à midi dans la baie de Blue Lagoon.

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On pense se mettre à l’ancre entre la marina et Young Island pour aller voir la Marina. Le capitaine ne se sentait pas de prendre la passe Sud (3-4m de profondeur mais moins de 10 mètres en largeur)

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et la Nord est accessible par marée haute jusqu’à 1m80 de tirant d’eau (hauteur sous le niveau de l’eau du bateau) et est plus large (20m environ), balisée par des balises tribord et bâbord.

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A ce moment arrive Mike dans son annexe. On lui demande si on peut rentrer même avec une marée descendante. Il nous dit de le suivre. On s’appliquera avec beaucoup d’attention à bien suivre sa route au centimètre près, surtout quand notre sondeur nous indique qu’on a 1m60 sous le bateau et que la carte de l’Ipad nous indique qu’on passe dans une zone sans fond avec des rochers à ras l’eau. Serre les fesses Kiss, tu vas passer ! Mike vérifiera en cours de route qu’il y a bien assez d’eau pour nous, à l’aide de sa gaffe. On est quand même bien content quand le sondeur remonte vite à 2m, 3m… Il nous informe qu’il y a de la place à la marina et à la bouée. Nous prendrons la bouée car la houle entre un peu et on a peur que le bateau tire sur les amarres, par à-coups, ce qui est plus inconfortable, pour nous, et il y a moins de vents, plus de moustiques aussi au ponton ! 50$ EC pour 2 nuits (6,75€/nuit) à la bouée.
A la marina c’est 2$ EC/foot/jour. Et en effet ça bouge pas mal et les pontons ne sont pas au top de leur forme.
Entre la terre et Young Island, les bateaux bougent presque pas mais ce n’est pas surveillé. Est-ce vraiment dangereux en même temps?…
Quand on est à la bouée on peut aussi avoir accès aux douches de la marina, wifi.

Le sondeur indique 11m sous la quille. Yann tentera de plonger pour voir la qualité du mouillage mais c’est profond et la visibilité n’est pas bonne. On se dit que le gros bateau devant nous tient (on espère en tout cas) donc nous aussi on va tenir ! Demain nous prendrons la bouée d’un autre voilier, plus proche du ponton de la marina. On aura moins à pagayer.
Mike parait surpris qu’on connaisse son nom. Yann lui explique qu’il a entendu parler de lui via d’autres blogs de voyageur. Il peut prendre la barre de votre bateau pour vous faire passer la passe (Nord ou Sud) et l’amarrer à la marina. Cette prestation vous coutera 50$ EC (13€50).

Nous avons opté pour cette baie car Saint-Vincent n’est pas réputé très sûr. C’est un quartier plutôt chic, la marina est surveillée.

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Nous serons plus sereins de laisser Kiss quand nous visiterons cette île.

Saint-Vincent est un mélange culturel entre l’Angleterre, l’Inde, le Portugal, l’Afrique et les Antilles.
Cette île a encore un volcan en activité, la Soufrière, dont la dernière éruption remonte à 1979.
Saint-Vincent vit surtout de ses cultures, qui sont parfois anéanties par des tempêtes, cyclones, raz-de-marée. L’île c’est donc tourné vers d’autres activités, dont le tourisme.

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Remontée des Grenadines

Moustique

01/06/14

Ce matin Yann a fait un cake salé pour qu’on puisse pique niquer.
Il y a plusieurs coins sur la plage, avec tables, bancs, maisonnettes et barbecues, réservés pour les personnes habitants sur l’île, mais comme il n’y avait personne on a pu en profiter.
J’avais fait des photos, mais elles ont encore disparu… J’ai changé de SD card et ça semble venir de ça!
J’avais fait un tag de KISS sur le bois d’une des maisonnettes donc si quelqu’un va à Moustique, prenez-le en photo et envoyez-le nous 😉

En longeant un peu la falaise,

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on arrive sur un lagon. Chaque maison a son escalier qui descend sur la plage, très agréable comme piscine!

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Un des coins de plage avec maisonnette, tables et bancs.

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On est ensuite allé se promener dans la mangrove,

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où des panneaux informatifs nous explique l’importance de conserver de tels lieux.

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Panneau expliquant qu’il y a 4 sortes de mangrove: noire, blanche, rouge et bouton.

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Ce sont des racines de mangroves (pneumatophore) et ils sont recouverts de cristaux de sel.

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Nous avons aussi rencontré des tortues, donc on les a embêté et photographié!

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Bon ok, elles se ressemblent beaucoup, mais elles sont vraiment mignonnes!
Nous sommes ensuite allés nous « rafraichir » dans l’eau d’un petit lagon. Rafraichir n’est pas le terme car l’eau devait être à 30°, mais on a profité et lézardé!

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Petit gommage avec du sable et petits morceaux de coquillages, très efficace et gratuit 😉

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Le cadre est idyllique.

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On a fini la journée au Basil’s Bar avec un verre de soda et une glace pour vous donner des nouvelles (55$ EC le tout, ça fait un peu cher…). La vie est rude, on sait 😉

Demain direction le sud de Saint-Vincent.

31/05/14

Nous ne pensions pas être autant de voiliers à Moustique : 7 aujourd’hui.
D’ailleurs les gros voiliers ne se mettent pas sur les bouées, pourtant vu le bloc de béton qui tient la bouée, ça ne risque pas grand-chose ! Nous avons redemandé si on restait une 4è nuit combien on payait. Il nous répond 200$ EC… « Euhhh vous ne pouvez pas faire quelque-chose? »
« Allez 100$ EC ».
« Oki, ça nous va bien, merci! »

Ici c’est quand même un mouillage rouleur dès qu’il y a un peu de houle.

Cet après-midi nous sommes allés voir les tortues qui sont à côté du bateau (proche du dock des ferry) mais ce sont des peureuses!

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Quand on arrive à 3-4 m d’elles, elles se sauvent, et vite en plus! En même temps Yann arrive droit sur elle, la main tendue, y a de quoi avoir peur! Il est maintenant connu dans les fonds sous-marins pour être un « embêteur » d’animaux!
Nous continuons notre visite des fonds un peu plus loin et nous reverrons pleins de poissons! Beau spectacle!

On ne pensait pas être aussi bien sur Moustique.
C’est une île paisible, propre (c’est très rare aux Grenadines) et c’est plaisant de se balader autour de jolies maisons.
D’ailleurs il n’y a pas de moustique sur Moustique. En 4 jours on a vu 2 pulvérisations d’insecticides et c’est efficace, pas une piqure !
Les stars n’aiment pas être piquées et se gratter toute la journée, ça tombe bien moi non plus.
Direction le Nord de l’île et son célèbre et sélecte Cotton House (Les photos n’ont pas marché…)

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Ecole primaire

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Librairie

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Son aérodrome

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La piste de décollage/atterrissage. Moustique a sa propre compagnie aérienne de petits avions (15-20 places)
On a vu un avion décollé, c’est bruyant! Mais le co-pilote nous a salué 😉

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Sur la route qui va au Nord, on ne voit pas les plages, seules les maisons y ont accès. En chemin on croise une tortue, encore.
Je la met sur le bas côté de la route, mais elle est lourde mémère.

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Les paysages sont très secs ici aussi, quand ils ne sont pas arrosés.

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Et que serait Moustique, sans ses maisons de stars! Désolée, on ne voit que les toits. Et par chance (pour nous) comme la saison sèche dure longtemps, elles sont moins cachées!

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30/05/14

Ce matin nous sommes allés nous promener jusqu’au village.

Entrée du village

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On passe devant l’école,

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Un p’tit bar

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la police,

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des cabines téléphoniques,

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L’église

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J’ai même pu poster mes lettres. Aux Grenadines ce n’est pas évident de trouver une poste.

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En redescendant du village, on a aperçu un drôle d’oiseau.

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Puis nous avons fait une pause internet au Basil’s Bar,

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avec son ponton à annexes,

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en bordure de plage. On peut même surveiller Kiss!

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Petit Village de pêcheurs

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Avec son marché aux poissons

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Yann se serait bien proposé pour faire équipier sur ce p’tit cata!

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C’est un bar sympa qui fait aussi restaurant et des soirées concerts assez réputées…

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L’entrée de la boutique. Petite fontaine pour annoncer le Basil’s Bar 😉

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Sous le toit de tôles, plein de moulures.

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Mais les prix sont élevés. On a pris 2 verres de Ginger Ale (boisson locale sans alcool, ça nous arrive aussi de ne pas boire d’alcool) pour un total de 15$ EC (tous les prix sont hors taxe, 10% pour le service et 15% de taxe).

Juste en face, une jolie maison, j’aime beaucoup la déco extérieure.

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Un peu plus loin, quelques boutiques et super markets.

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Cet après-midi nous sommes allés faire du snorkeling. En fait, dans cette baie, il est difficile de se baigner. Il n’y a pas de sable dans l’eau car tout le long de la plage (environ 200m) c’est des récifs qui se succèdent. Certains sont morts, surtout en bord de plage mais l’eau y est super chaude ! D’autres nous ont offert un spectacle tout aussi beau qu’aux Tobago Cays et peut-être même plus parfois ! Les poissons sont très diversifiés : perroquets (toujours aussi peureux), gros poissons chirurgiens de 30cm (nous en suivrons 10-15), énorme band de poissons de 5 cm (euhhh vous ne cachez pas de plus gros poissons derrière vous, ok ?!). En retournant au canoë on aperçoit une raie aigle, noire avec des points blancs. Yann avait déjà vu cette espèce vers Saline Island. C’est comme une mini raie manta mais avec une queue (et un aiguillon) qui mesurait deux fois son corps ! C’était magnifique, elle nous a tourné autour avant de s’envoler vers une zone plus profonde.

Nous avons ensuite marché jusqu’à la pointe sud de l’île, où des plages se succèdent, avec des barbecues, tables et bancs, qui sont réservés aux personnes possédant une maison sur l’île. Quelques panneaux informatifs nous renseignent sur les actions environnementales, le nom de certains arbres etc En revenant on est rentré par la route et non la plage. Yann entend gratter dans les bosquets, vers la mangrove. Il va donc voir quelle bête (féroce) gratte ainsi. C’est une tortue terrestre de 40 cm. On en verra une autre 100m plus loin ! Quand on s’approche elle s’immobilise et rentre sa tête. Dès qu’on s’éloigne elle retourne vite dans la mangrove. Trop mignonnes !

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29/05/14

Le réveil sonne à 4h45… Piouffff… J’ai encore les yeux plein de sommeil, Yann préparera le p’tit déj tout seul avant que je me décide à émerger.
Pourquoi se lever si tôt ?

Nous avons regardé la météo et il annonce du vent un peu fort, des grains, bref un sale temps jusqu’à dimanche.
Nous optons pour Moustique comme destination sauf si le vent et le courant nous jouent des tours, nous irons sur Bequia.

Yann mettra 2 ris dans la GV et l’inter devant. On a 15-20 nœuds de vent. Deux heures après être partis, le vent diminue (12-15 nœuds), Yann lâchera un ris dans la GV mais ce fut temporaire. Le vent est proche des 25 nœuds et les vagues deviennent plus grosses et certaines mouilleront avec grand plaisir le capitaine ! Heureusement un joli grain (pluie) arrive

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et Yann pourra rincer ses vêtements. Ils auront presque le temps de sécher, avant qu’il ne se reprenne quelques vagues d’eau salée. Nous aurons jusqu’à 30 nœuds sous ce grain et on a fait des pointes à 7 nœuds Hi haaaaaaaa

Moustique est une île de 5 km² qui ne comptait que des pêcheurs jusqu’à ce qu’un aristocrate s’intéresse à cette île. Grâce à ses relations, la Princesse Margaret s’intéresse au projet. Elle achète l’une des premières luxueuses maisons de l’île (70’s) avant que des people s’y installent à leur tour (Mick Jaegger, David Boowie, Raquel Welch…). Ceci valu très vite le surnom « d’île aux milliardaires » à Moustique.

Sur Moustique, on ne peut mouiller qu’à Grand Bay (appelée aussi Britania Bay) et sur bouées car cette île est une réserve naturelle, en plus d’accueillir des stars. Il vous en coutera 200$ EC (54€) que vous restiez une nuit ou trois. On demande au boat boy (qui est en charge de nous faire payer) si on reste 4 nuits comment on fait ? Combien ça coute ? Il parait étonner, mais quand on lui dit que la météo n’est peut-être pas bonne dans 4 jours il fait la sourde oreille comme s’il allait nous oublier… On verra bien ! On lui demande si on peut se promener sur l’île (pas comme à Petit Saint-Vincent). Pas de soucis, et quand c’est des propriétés privées c’est indiqué par des panneaux. Il nous indique qu’il y a des supermarchés mais c’est cher et qu’il y a un restaurant local vers le marché au poisson car les 2 autres restaurants de l’ile sont chers. On veut bien te croire Monsieur, Merci ! Il a beaucoup aimé notre logo sur le bateau, il lisait tous les mots !

Union – Mayreau

28/05/14

Ce matin c’est séance bricolage pour Yann.
Il a changé la poulie du hale-bas qui s’était vrillée, il a rajouté un ventilateur et une grille d’aération pour que le frigo ne chauffe pas trop.

Nous disons au revoir à nos amis lyonnais de Tocata, qui vont hiverner leur bateau à Tobago avant de revenir en novembre et de le ramener en France en mai 2015.

Nous allons manger tôt à midi pour ensuite filer à Mayreau.

Yann met 2 ris dans la GV et l’inter et on file à toute allure, faisant une pointe à 7 nœuds. C’est cool de ne pas avoir de courant contre nous!

14h30 Kiss est ancré à Saline Bay. Yann part embêter ses copains les poissons mais si les coraux sont jolis, les poissons sont plutôt rares!

Demain direction Canouan surement.

27/05/14

Il y a beaucoup de vent ce matin, 20-22 nœuds.
Aller à terre en canoë est impossible.
Nos voisins lyonnais, Pascale et Régis, naviguant sur un Océanis 430, prénommé Tocata (qui étaient aussi avec nous à Carriacou) nous ont proposé de nous emmener à terre.
Si l’aller n’était pas trop mouillé, le retour c’était piscine, d’eau salée !
Aujourd’hui, on est allé faire la clairance d’entrée aux Grenadines de Saint-Vincent (70,45 $ EC). Yann a du retourner à l’aéroport pour faire l’immigration, zut!

Customs en ville.

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et quelques courses chez Jenny.

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Il y a plusieurs stands de fruits et légumes et d’artisanat local.

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Puis nous avons fait le tour de l’île en taxi avec l’équipage de Tocata, on a pu voir de jolis points de vue (160$ EC le tour en taxi).

Des petits marais salants, Salt Pond, vers Belmont Bay.

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Belmont bay, avec le restaurant Sparrow Beach Bar, très bon d’ailleurs.

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Chatham Bay, avec peu de clapot même par fort vent, surtout si on se met au pied de la falaise. A terre c’est resté sauvage, un bar, un restaurant, un mini-market.

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Une côte sauvage

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Il y a quelques puits sur l’île pour que les habitants sans eau viennent se ravitailler.

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Le taxi nous a déposé à Ashton Harbour, là où la Marina n’a jamais été finie d’être construite.

Un ponton abandonné.

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A côté de la mangrove.

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Sur le chemin du retour nous avons vu, oiseau et arbre étrange, maisons…

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Une des églises.

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Maison originale.

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Grande descente (ou montée) qui va à Clifton. C’est surtout impressionnant quand les avions sont justes au-dessus de vous. Ils suivent cette route (dans les airs) car l’aérodrome est juste en bas!

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Cet immense catamaran a voulu posé son ancre à proximité des autres bateaux mais le problème c’est qu’il touchait la bateau à côté et était juste au-dessus de l’ancre d’un autre bateau… alors qu’il y avait plein de place plus loin!

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Nous avons fini la soirée au bateau de Pascale et Régis autour d’un p’tit diner !

26/05/14

Ce matin nous allons faire la clearance de sortie, l’immigration puis les customs (on n’a rien payé).

Nous allons ensuite nous promener jusqu’à l’hôpital, sur les hauteurs de l’île, où la vue est normalement très belle. Et c’était vrai, c’est super beau. On a vu sur tout Hillsborough.

Le sud de l’île.

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Vue sur Hillsborough

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Sandy Island

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Toujours les maisons et toits colorés.

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Après quelques courses, un déjeuner au seawaver, nous levons l’ancre à 13h.
Nous tirerons plein de bords car on a du vent de près (20 nœuds, avec des rafales à 26-27 nœuds) et beaucoup de courant.
Nous arrivons enfin à Union, à Clifton vers 17h. Nous nous mettons à l’ancre. Nous mouillons dans 9m de fond, alors on met beaucoup de chaine.
On a eu beaucoup de vent cette nuit mais on n’a pas bougé d’un poil.
On avait quand même mis l’alarme de mouillage (On définit sur l’Ipad une zone, que le bateau ne doit pas franchir, sinon l’alarme s’active).

 

Carriacou

25/05/14

Nous partons de Tyrell Bay vers 10h pour aller passer l’après-midi vers Sandy Island.

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Magnifique petite île sauvage où vive pleins d’oiseaux et de beaux pélicans.

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Les coraux ont été bien endommagés à cause de l’ouragan Ivan. Il n’y a que des poissons « traditionnels » en bas, mais hors de l’eau c’est splendide et les pélicans ne cessent de plonger et de venir se reposer à côté de Kiss.


24/05/14

Nous avons remis Kiss à l’eau ce matin.

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La marina/chantier de Carriacou est très accueillante, les ouvriers sont sympas et compétents. Les prix sont raisonnables, par rapport à la Martinique (par exemple).

On est content d’avoir Kiss à l’eau pour éviter l’invasion de moustiques!
17 piqures sur une seule jambe pour moi! J’en pouvais plus!
L’aspivenin nous a permis de nous défouler un peu!

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22/05/14

On ne perd pas les bonnes habitudes et on fait une cession Skype avec Marion (sœur à Yann) et Mathéis, Anaé (ses enfants) suivi du p’tit déj aux pancakes!

Ce matin il a plu jusqu’à 10h. On s’est moqué de Marion car il pleuvait sur Lyon et voilà, elle a été vengée!

2 couches d’antifooling noir seront passées.

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Normalement, on remettra Kiss à l’eau demain.

21/05/14

On attaque la journée par p’tit déj aux pancakes pour se donner du courage et une cession Skype avec Marion (sœur à Yann) puis Loïc (frère à Yann) à midi.

Entre les 2, on commence la pose du primaire.
2 couches seront mises avec le pot d’un gallon.

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Yann a un fan canin…

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… qu’il ne manque pas de gratouiller à chaque fois qu’il vient chercher du primaire!

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Il est d’un jaune magnifique… Mais on le voit bien de loin comme ça!

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20/05/14

Yann est allé au chantier ce matin pour savoir quand le bateau serait sorti. Ce matin, normalement. Le matin est long car on a eu le temps de prendre le déjeuner et à 13h vroum, on lance le moteur, on emmène Kiss se faire une beauté ! La totale : gommage, polissage, pédicure… Ils ont un travelift. On est arrivé en marche avant mais pas de chance c’était en marche arrière qu’il fallait arriver. On avait une chance sur deux ! No problem, little boat, little problem, Kiss fera un demi-tour sur lui-même et le tour est joué !

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Pas très propre tout ça!

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Yann discute avec Dominique, un soudeur français installé sur Carriacou.
Il a une excellente réputation, son travail est parfait et son atelier de soudure est sur un catamaran.

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Kiss est tout propre, le gommage/nettoyage est fini!

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On va se poser au bar, on se regarde et on se dit : « c’est bizarre c’est la première fois qu’on fait bosser quelqu’un sur notre bateau. D’habitude c’est nous qui faisons tout. » C’est cool les problèmes de riche propriétaire ! En fait on n’avait pas le choix, on était prêt à le faire mais ils le font automatiquement.

Kiss sera installé sur son ber dans la foulée. Yann surveille l’opération de près!

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Les sangles sont enlevées.

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Kiss pourra sécher toute la nuit.

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Euhhh… Ils ont une échelle à nous prêter car moi je ne peux plus monter sur le bateau ?
Yann bloquera le bas de l’échelle avec un moellon pendant que le haut est attaché par une corde.

La marina dispose de douches (dans bâtiment hôtel club, c’est propre mais grande classe. Eau froide mais ça fait du bien!), WC, Wifi, bar, mini market, un petit ship (surtout du matériel pour la peinture, décapage…) et une base de chantier.

Bar

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Customs et Immigration